Après trois mois de formation en adéquation avec les besoins réels du marché de l’emploi, 210 jeunes reçoivent leurs attestations. La cérémonie de remise de ces certificats de formation, présidée par le ministre de la Jeunesse et de l’emploi jeune, Mouctar Diallo, s’est tenue le mardi 23 avril à Kaloum.
« Cette composante, qui s’intitule ‘’Programme Education à l’emploi’’, dit-il, vise à faciliter l’accès des jeunes diplômés chômeurs, ainsi que les jeunes exclus en permanence du marché du travail, à une formation axée sur l’emploi dans les domaines professionnels techniques et/ou des compétences de base de l’employabilité. Cette composante offre aux jeunes diplômés sans emploi des opportunités professionnelles de formation, de stage/emploi ou à l’auto-emploi à travers l’entrepreneuriat, par l’utilisation de contrats Bons d’Achat basés sur la performance. »
Cette cérémonie de remise, a-t-il ajouté, est l’aboutissement d’un processus qui a mobilisé tant de ressources humaines, matérielles et financières.
Pour sa part, Sékouba Mara, le Directeur général de l’Agence guinéenne de promotion de l’emploi (AGUIPE), a justifié le fait que son service court derrière les entreprises afin que les jeunes aient de l’emploi : « […] Normalement, nous, service public de l’emploi, nous devons simplement jouer un rôle d’intermédiation. Et si on fait la cour après les entreprises c’est dû à un certain nombre de difficultés qui ont amené les initiateurs du projet à travailler en cette manière pour faciliter l’insertion des jeunes. »
Mouctar Diallo, le ministre de la Jeunesse et de l’Emploi Jeune, s’est dit honoré de présider cette rencontre : « C’est avec honneur et satisfaction que je préside cette cérémonie de remise de certificats à 210 jeunes formés dans le cadre de la piste 3 de la composante 2 du projet BOCEJ. »
Poursuivant son intervention, M. Diallo rappelle que ce sont 300 jeunes qui ont été sélectionnés dans ce programme : «Ces jeunes ont bénéficié pendant trois mois des formations de haut niveau dans les filières leur facilitant leur insertion professionnelle. C’est la première cohorte de jeunes bénéficiaires de ces formations, car ils sont au total 300 personnes sélectionnées dans la base de données de l’AGUIPE à être orientées sur cette piste intitulée ‘’Formation complémentaire’’. »
Mêmes s’il a encouragé les jeunes qui n’ont pas été sélectionnés à ne pas se décourager, le ministre de la Jeunesse affirme qu’il a fallu de la baraka pour que ces 300 soient sélectionnés : « Il faut le dire, c’est l’aboutissement d’un processus de sélection rigoureux et transparent tant au niveau des centres prestataires, les entreprises et surtout des jeunes bénéficiaires, car c’est une baraka d’être choisi parmi les 30 mille inscrits dans la base de données de l’AGUIPE. »