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Économie : le ministre Mourana Soumah parle de la dette intérieure, du mémorandum d’entente signé entre l’Etat et un consortium

Le ministre de l’Economie et des Finances, Mourana Soumah, a été interpellé sur des questions relatives au mémorandum d’entente entre l’Etat guinéen et un consortium et la dette intérieure. C’était à la faveur de l’adoption du document de la programmation budgétaire pluriannuelle de 2025-2027, au Palais du peuple, samedi 24 août.
Sur la première question, le ministre Mourana Soumah, a  déclaré ceci :« Juridiquement, ledit mémorandum n’est pas contraignant. C’est une intention de négociation, il n’a aucune valeur juridique engageant. Ensuite, nous avons pris soin de mettre dans les dispositions, l’article 9 qui stipule que les parties se réservent de toute communication jusqu’à ce que tout soit stabilisé pour aller éventuellement vers un mode opératoire, qui sera mis dans le cadre d’un contrat commercial« . 
S’agissant de la question de la dette publique, le ministre Mourana Soumah a indiqué que les efforts consentis dans le cadre de l’apurement de la dette intérieure se chiffrent, à date au paiement de 126 milliards sur la dette auditée et validée.
« La Guinée a connu deux rapports d’audit. Le premier rapport date de 1984-2013, cela a permis d’appurer l’ensemble des dettes y afférentes. La deuxième période a été de 2014-2020 et c’est en fonction des conclusions de ce rapport, par un expert assermenté financé par les bailleurs, que nous procédons au paiement des dettes auditées et confirmées. Il faut savoir que tout ce qui est censé être appelé dette ne l’est pas forcément, il y a des fausses dettes. Nous essayons de continuer à les appurer pour ne pas que l’Etat paye des choses qui ne soient pas une. C’est ce qui fait le caractère un peu lent  du paiement des dettes. Si nous faisons une évaluation, les petites dettes représentent à peu près les 80% donc, la priorité doit être donné à l’apurement de cette petite dette (…)« , a-t-il expliqué devant les conseillers nationaux de la transition.
Dans la même logique, il a  fait savoir qu’il existe plusieurs types de dettes.
 
« Il y a des dettes commerciales, il y a dettes liées aux décisions judiciaires et il y a des dettes liées aux indemnisations dans le cadre des travaux que l’Etat entend faire dans certains aspects où il y a eu expropriation pour l’utilité publique. A date, 126 milliards GNF ont été payés à partir de la BCRG. Le gouvernement entend poursuivre les travaux d’audit du stock restant des dettes (…) », a-t-il fait savoir.
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