Site icon Guinéenews©

Échauffourées de Keitayah : comment Jean Luc Dramou a-t-il trouvé la mort ?

Des échauffourées ont éclaté dans la nuit du vendredi à samedi dans la haute banlieue de Conakry. Ces dernières ont entraîné des morts et des blessures dans des familles à keitayah précisément au quartier Konkaya. Ainsi la rédaction de guineenews.org est allée à la rencontre de la famille de Jean Luc Dramou, vitrier de profession. Agé de 20 ans, il a été fauché par balle et Chérif Koumbassa, étudiant et/est  gravement blessé.

Selon le père du jeune Dramou, « [son] fils a été abattu par la BAC 12 juste à la sortie du carrefour Georges alors qu’il était sorti acheter quelque chose.  Ensuite, c’est à partir de 22h 15 minutes que j’ai été informé par mes filles que leur frère a été abattu au moment où je regardais la télévision.  Aussitôt,  je me suis rendu sur les lieux et j’ai été orienté à la polyclinique située. Arrivé, j’ai retrouvé mon fils couché couvert de sang avec des traces de balles sur sa poitrine. De là, j’ai été informé que mon enfant avait reçu deux balles sur sa poitrine, c’est à Ignace Deen que j’ai reçu  la confirmation. Au moment où je vous parle, le corps de mon garçon est toujours à l’hôpital ignence Deen.  Je souhaiterai que la justice soit faite. J’ai déjà consulté mon avocat. »

Dans la même lancée, le père de Chérif Koumbassa, dont son  son fils a reçu une balle sur son bras droit, a  déploré l’attitude des agents de la BAC 12 et a  interpellé les autorités pour que justice soit faite.

Ces échauffourées -qui ont fait des morts- font suite à une patrouille nocturne des éléments de la BAC 12.

Quitter la version mobile