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Eboulements récurrents dans les mines d’or : face à la tragédie, la Chambre des Mines de Guinée tend la main aux orpailleurs

En lisant sur le média en ligne Guineenews auquel je suis abonné, que 483 orpailleurs sont morts des suites des éboulements des mines d’or en 2023, selon La Croix-Rouge, j’ai été profondément bouleversé.

Je suis d’autant plus ému que je me pose des questions qui, je l’espère vivement, trouveront des réponses adéquates susceptibles d’endiguer, sinon réduire la survenue de telles tragédies :

Comment tout cela est –t- il arrivé à la société  des humains en 2024, en Guinée ?

Comment surtout éviter que de tels drames humains se produisent ?

En un mot, que faire ?

En attendant une réflexion concertée et plus approfondie sur ces pertinentes questions, je souhaiterais, à mon modeste niveau, susciter le débat et partager ma petite idée :

Les Unions et Associations d’orpailleurs et de Masters, et leurs ramifications multiples doivent prendre des dispositions, au-delà de la collecte et de la vente des pépites et des pierres, pour anticiper sur les accidents. En effet, un  tel bilan macabre et ce niveau de mortalité nous interpelle tous.

Il est donc urgent de trouver les moyens nécessaires pour éradiquer ce fléau, pour répondre aux sollicitations de coopération, de partage d’expérience et de moyens des organisations sœurs.

C’est pourquoi, la Chambre des Mines de Guinée a tendu et tend encore la main, au nom de notre profession et de notre vocation commune, pour une concertation active entre les miniers des secteurs formel et  artisanal.

Pourquoi ne pas envisager un transfert d’expériences et de connaissances entre opérateurs miniers des deux bords qui gagneraient, par ailleurs, à mutualiser leurs moyens afin de lutter efficacement contre ce phénomène qui endeuille de nombreuses familles ?

Pourquoi ne pas accentuer le contrôle strict et le suivi des flux migratoires vers les sites à haut potentiel aurifère et diamantifère?

 Ces questions ainsi que bien d’autres sous-jacentes sur les facteurs et cause de cette tragédie devront constituer les bases de notre réflexion commune dans un seul but : Agir dès cette année car cette tragédie prive notre pays de ses bras valides et de braves entrepreneurs qui ont marqué notre histoire depuis de nombreux siècles.

Du côté de la Chambre, nos équipes de Santé et sécurité au travail, de formation et de renforcement des capacités techniques, opérationnelles et organisationnelles, des droits humains, restent  disponibles pour travailler avec nos organisations sœurs , avec l’encadrement des administrations nationales, régionales et locales, afin de poser les bases solides de la prévention, du sauvetage et de la prise en charge des victimes ( hommes, femmes, enfants ) et la délimitation des zones impactées.

PLUS JAMAIS DES CENTAINES DE VIES PERDUES DANS LES MINES ARTISANALES ET SEMI INDUSTRIELLES !!!Travaillons-y! Nous y arriverons

Une réflexion d’Ismaël Diakité, Président de la Chambre des Mines de Guinée

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