La rencontre, troisième du genre après celles tenues à Sofia (Bulgarie) et Khartoum (Soudan), était donc une nouvelle étape vers le droit au développement.
En tout cas, explique-t-il, « l’objectif visé corrobore son combat constant pour l’amélioration des conditions de vie de nos population… » Et d’ajouter : ‘’en accueillant cet événement, le gouvernement guinéen témoigne de l’intérêt qu’il accorde aux droits de l’homme ainsi qu’à ses engagements internationaux. ‘’
Parlant du diplomate chilien, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies en Guinée a souligné : « il y a plusieurs décennies, Hernan Santa Cruz a défendu des principes qui ont ensuite été inscrits dans la Déclaration sur le droit au développement, notamment la répartition équitable des bénéfices du progrès, la lutte contre les inégalités et les approches préventives. Il a affirmé par exemple, je cite, que « les inventions scientifiques doivent appartenir à la société et profiter à tous », et que « si l’on veut éliminer les causes de la guerre, il faut limiter la souveraineté des États par des considérations de solidarité et de coopération internationales, et élever le niveau économique des peuples du monde. Et à la lumière cette vision et au vu de la qualité de nos panélistes réunis, je me réjouis d’avance des réflexions qui sortiront des échanges de cette conférence internationale à Conakry », parie Dr. Vincent Martin du SNU.
Terminant son intervention, le diplomate a promis que la famille onusienne ne ménagera aucun effort pour soutenir et assister la République de Guinée dans son engagement en faveur des droits économiques, sociaux et culturels et du droit au développement.
A propos du droit au développement, le président Alpha Condé a promis que la Guinée « va profiter de la présidence du groupe des 77 plus la Chine pour voir comment concilier au sein de cet important groupe et avec les autres Etats, comment accélérer l’élaboration et l’adoption de la convention sur le droit au développement sous l’égide du conseil des droits de l’homme. »
Aussi, annonce-t-il, «la conférence des pays les moins avancés qui se tiendra au début de l’année prochaine à Doha sera aussi un moment important pour faire le consensus en faveur du droit au développement. »