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Dissolution du conseil communal de N’Zérékoré: une décision largement saluée par les populations

Dans un décret rendu public le 5 septembre, président de la transition a procédé à la dissolution de deux bureaux exécutifs communaux dont celui de N’Zérékoré. Suite à cette décision, la Rédaction locale de Guinéenews basée à N’Zérékoré a recueillis les réactions de certains habitants. Dans l’opinion générale, cette décision est perçue comme un ouf de soulagement.

Saïdou Sidibé : « Je suis très heureux par rapport à la dissolution de ce conseil communal. Parce que depuis que le maire est été élu, il n’a rien fait dans la ville de N’Zérékoré. Tout l’argent qui rentrait, on ne sait pas où ça partait. Et lui, et ses conseillers, j’estime qu’ils ont beaucoup d’argent. La sanction doit être sévère contre eux. J’approuve la décision du président de la Transition. »

Pé Bayol Mamy : « il faut dire que Moriba (maire déchu, ndlr) et son conseil n’avait pas la maîtrise de la commune. Il a laissé la gestion à la portée des gens qui n’y connaissaient rien. Ce sont gens-là qui l’ont mis dans le pétrin. Personnellement, je suis content de cette décision du président. Parce qu’il fut un moment où Moriba s’est immiscé dans les affaires coutumières. C’est-à-dire autour de la désignation du patriarche. Il a fait des erreurs dans sa prise de position qui a conduit au bicéphalisme à la tête du patriarcat de N’Zérékoré. »

Mamadou Bory Diallo : « beaucoup de personnes se sont plaints du maire soi-disant qu’il y a eu des détournements. Si le bas-peuple a réclamé son départ et cela coïncide à la dissolution de son conseil. C’est normal qu’il parte et qu’une autre personne qui puisse faire l’affaire du peuple vienne.»

Faut-il rappeler que plusieurs président de la jeunesse des quartiers de N’Zérékoré avaient demandé le départ du maire, Moriba Albert Délamou et la dissolution du conseil communal qu’ils accusaient de ‘’malversations’’ dans la gestion de la commune urbaine. Au cours de cette manifestation, 4 secrétaire généraux ont été mis aux arrêts par les forces de sécurité et de défense dans le partage de la mairie.

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