C’est ce samedi 01 septembre 2018 qui a permis au nouvel ambassadeur de Guinée au Royaume-Uni, Alexandre Cécé Loua de rencontrer les ressortissants guinéens dépuis son arrivée il y a prêt de neuf mois. La rencontre a eu lieu à Birmingham situé à deux heures de Londres, plus ou moins au centre l’Angleterre.
A ses côtés se trouvaient Diguéna Iromou le consul et madame Ramatoulaye Sy Savané conseillère.
D’entrée de jeu, il a été question de la célébration des 60 ans d’indépendance de la République de Guinée qui aura lieu le 2 octobre, soit à peu près un mois avant. Un comité de 12 membres présidé par le consul a donc été mis en place afin de trouver un local et élaborer un budget, tout cela à présenter le samedi prochain.
Élaborant sur le point des cartes consulaires, Cécé Loua lancera un appel à l’obligation citoyenne de se faire inscrire auprès du consul. « L’ambassade n’est pas là pour rapatrier les gens. Tout ce qu’elle demande c’est de respecter les règles et lois du UK. La Guinée fait partie des pays de l’ACP (Afrique Caraïbes Pacifique) et donc il y a des accords à respecter, les ressortissants doivent observer les bonnes pratiques », dira t-il parlant de l’immigration avant d’ajouter que lui et son personnel se battront jusqu’au bout pour les causes des Guinéens au Royaume-Uni et ne seront jamais complices de rapatriement de quiconque.
Les enregistrements auprès du consul c’est pour aussi établir une circonscription électorale notera Mr l’ambassadeur. A la question de savoir combien d’électeurs faut-il pour installer un bureau de vote, il répondra que le minimum est de 500. Les Guinéens au Royaume-Uni sont estimés à pas moins 4.000. De ce nombre il y’a t-il 500 qui détiennent les cartes consulaires pour voter ? Mr Cécé Loua émettra la volonté de faire de ce besoin une réalité tout en demandant au Consul Mr Iromou d’entrer en contact avec les représentants des associations pour des fins d’usage. Le problème de digitalisation s’est posé pour faciliter certaines démarches, note a été prise pour faire face à cela.
Touchant la préoccupante questions concernant les passeports biométriques, l’ambassade dit avoir besoin d’une liste des demandeurs avec les renseignements nécessaires pour le déplacement des agents du ministère de la sécurité pour la Grande Bretagne.
« Je suis capable de faire venir une équipe ici, mais nous voulons d’abord savoir combien vous êtes et combien veulent des passeports », dire Cécé Loua.
L’axe très difficile à franchir lors de cette rencontre était celui du bureau de la coordination des associations. A la tête de cette coordination et ce dépuis janvier 2018, deux personnes se réclamant tous présidents. L’un était là provisoirement il y’a de cela 3 ans et l’autre élu en début d’année mais pas accepté de tous.
C’est ainsi qu’une commission de 11 membres dont deux dames va prendre le relais pour réfléchir sur les critères d’une élection crédible et transparente. Une des dames a été choisie comme présidente et le compte rendu de cette réflexion se fera à la chancellerie le 15 octobre prochain. Suite à cela, une date sera fixée pour adoption et une autre pour l’organisation de l’élection. En même temps que cette élection, le conseil des Guinéens du Royaume-Uni sera mis en place pour que l’ambassade puisse enfin présenter cette liste aux autorités de Conakry. Ce qui n’avait pas été fait à cause de ce problème qui se posait. La fin du mois de janvier 2019 est prévue pour asseoir tout cela.
De ce qui précède, rien ne devrait empêcher la Guinée d’être parmis les leaders en Angleterre sinon le leader des autres communautés guinéennes à travers le monde, estiment les observateurs. C’est aussi le lieu de dire qu’il suffit que les Hommes se retrouvent ensemble dans une même salle, se donnent les mains, pour que les divergences sautent par la fenêtre.
Un compte rendus d’Alhoussein Fadiga, correspondant de Guinéenews©, à Londres, Angleterre, @kipe76