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Dialogue politique et social : des internautes réagissent !

Suite au dialogue politique et social amorcé par le gouvernement d’Alpha Condé, Guineenews a aussitôt recueilli les avis de ses lecteurs sur la possibilité de réussir sans la participation des acteurs majeurs de la politique guinéenne que sont Cellou Dalein Diallo, Sidya Touré et Lansana Kouyaté. Lisez !

Segbe Mansaré : « Dans mon opinion à moi (et je peux me tromper), la réussite de ce dialogue dépendra beaucoup plus de la volonté des acteurs (quels qu’ils soient) en présence et des objectifs qu’ils souhaitent atteindre que de leur poids politique.

Ah, le supplice de la goûte d’eau chinoise ❗

« Nous » avons toujours eu des accords politiques dans ce pays sans véritablement et honnêtement s’accorder sur leurs mises en œuvre…

« Nous » avons voulu des élections communales et nous les avons obtenues, sans égards à la manière et aux acteurs en présence…

« Nous » avons eu des accords de règlement des différents électoraux issus de ces joutes communales, au détriment de la loi et de certaines formations politiques dites « petites »…

« Nous » avons voulu coûte que coûte un référendum et des élections législative/présidentielle, nous les avons obtenues sans égards à la manière et aux acteurs en présence…

Là, « Nous » voulons encore un dialogue et nous les aurons…pour lentement et sûrement baliser la voie aux prochaines élections communales…

« Nous » souhaiterons obtenir d’autres accords politiques en vue de la tenue des prochaines échéances communales, elles se tiendrons ces élections, soyons sans aucune crainte, mais aboutiront encore une fois de plus, sur les désaccords relativement à la « sincérité » des résultats.

Le cycle recommencera encore et encore jusqu’à ce que nous décidions collectivement d’y mettre un terme, une bonne fois pour toute.

Alors, quelles solutions recommandes-tu pour sortir de ce cycle infernal, solutions, s’il y en a ❓ me demanderez-vous.

Réponse sur le blog Segbe Mansare

Boubakar Barry : « pour entamer un dialogue, le pouvoir doit montrer les signaux d’ouverture avant même de consulter le camp d’en face. La condition préalable est la libération des prisonniers politiques».

Laye Kebe : « Oui pourquoi pas ? Ils ont boycotté le référendum et les législatives, le dialogue aussi peut se faire sans eux».

Saliou Diallo : « c’est carrément impossible d’autant plus que nous connaissons le poids de chacun sur l’échiquier politique guinéen. D’ailleurs,  ce sont eux qui sont les vrais acteurs politiques de notre pays. En aucun cas, on ne pourrait parler de dialogue politique dans ce pays sans Cellou, Sidya et consorts….».

Amizo Kha Bekay Keita : «ce dialogue sans les ténors notamment les plus grands partis politiques, est hors de question surtout que le président légitimement élu, en l’occurrence Cellou Dalein, il faut retenir que la mouvance n’est pas sérieuse et n’a non plus une bonne foi de sortir la Guinée de cette crise qui a fait de nombreuses pertes en vies humaines ».

Nouhan Fatoumata Camara : « pourquoi pas ? Le dialogue est ouvert pour tous et non pour un individu. Celui ou celle qui veut prôner la paix est la bienvenue et le reste on s’en moque»

Mamadou Alpha Baldinho Baldé : « on ne peut pas organiser un dialogue sans les acteurs majeurs, des plus grands partis politiques du pays. Il est hors de question de dialoguer seulement avec Mamadou Sylla qui n’a eu que 2% des voix lors de l’élection présidentielle. Il n’y a que deux personnes qui peuvent nous sortir de cette crise, Cellou Dalein et Alpha Condé. A part ces deux-là, vous organisez des concerts au lieu d’un dialogue».

Moussa Mariame Camara : « pour moi, ce dialogue n’a de sens que si les trois figures politiques  sont incluses sinon, sans ça je ne sais pas de quoi ça va donner et surtout nous avons besoin ce que cela se fasse parce que les Guinéens souffrent énormément».

Thierno Abdoulaye Bah : « tout est fait pour avoir Cellou Dalein Diallo en poche qui est aujourd’hui un dinosaure politiquement insaisissable pour plusieurs raisons : aucun accord sorti des dialogues antérieures n’a été respecté par le tyran, plusieurs assassinats de supposés militants de l’UFDG sans aucune enquête pour situer les responsables. Même si nous connaissons tous les coupables, au moins deux victoires volées à Cellou Dalein Diallo et la cerise sur le gâteau, des lieutenants emprisonnés illégalement. Donc, cet énième dialogue est mort dans le ventre d’Alphonse koné avant d’être né… ».

Yaya Makanera : « la base de tout dialogue est la confiance. Si l’une des parties n’a pas confiance en l’autre, en la capacité de l’autre de tenir ses engagements, ça deviendra un dialogue de sourds».

Saliou Jallow : « absolument pas ! C’est de ces trois qu’il s’agit quand on parle de dialogue. Malheureusement, la mauvaise foi du régime n’est plus à démontrer pour personne. Du coup, l’opposition significative reste très dubitative avec ce gouvernement. En plus, personnellement, je ne vois pas de raison pour dialoguer avec un État illégitime, illégal et putschiste. Alpha et son clan sont entièrement responsables des maux de la République alors, il leur faut plus que de morts pour enrayer ce mal. C’est mon opinion».

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