Après près d’un mois de détention à la maison centrale, Alimou Sow a été situé sur son sort par le tribunal correctionnel de Dixinn. Ce chauffeur est détenu pour avoir courant mois de juillet à Sonfonia, détenu une arme à feu aux fins d’utilisation illicite.
Aussitôt invité à la barre, le prévenu a reconnu avoir été appréhendé avec une arme par des gendarmes. Cependant, il soutient que l’arme en question ne l’a jamais appartenu. Elle lui serait plutôt remise par « l’un de ses grands, à l’effet de faire peur à un ami ».
« C’était un dimanche, le grand Amadou Bah est venu nous payer des bières et nous avons consommé ensemble. C’est après que nous sommes partis chez lui. Alors que j’étais ivre, il m’a donné cette arme pour aller faire peur à Sally Billaly qui sortait avec la même fille que moi. Donc je suis sorti avec l’arme dans l’intention de menacer Saly bilally qui était chez moi avec ses amis. Mais à peine sorti, j’ai été intercepté par les gendarmes pendant que j’avais l’arme dans mes mains. J’ai été arrêté et envoyé au commissariat central de Sonfonia. Mais je n’avais pas l’intention de tirer sur quelqu’un. L’arme appartient à Amadou Bah et elle était chez lui. C’est lui qui a chargé l’arme et me l’a remise. Je pourrais même vous aider à le retrouver » , a-t-il relaté.
Malheureusement, cette proposition n’aura pas servi à grand chose dans ce dossier. Après un renvoi pour motif, « faire comparaître Amadou », le procureur est revenu avec des nouvelles comme quoi : « le supposé propriétaire de l’arme a appris l’évolution du dossier et s’est volatilisé dans la nature. Son numéro ne passe pas et il a quitté chez lui pour une destination inconnue « .
Par conséquent, le ministère public a requis de retenir Alimou sow dans les liens de la prévention. Pour la répression, le condamner à un an d’emprisonnement dont 8 mois assortis de sursis et au paiement d’une amende de 500 000 francs guinéens.
Par contre, dans son délibéré, la juge Fatoumata Damba a déclaré Alimou Sow coupable des faits de détention illégale d’arme à feu. Pour la repression, il a été condamné à un an d’emprisonnement dont 10 mois assortis de sursis.