Ce dimanche 8 juillet, une délégation du ministère des travaux publics s’est rendue à Frandou et à Kèounlendou dans la localité de Komodou pour s’enquérir des réalités suite à l’effondrement des deux ponts sur le fleuve Djassa et un autre à Kèoulendou dans le district de Djarradou. Ce dernier s’est affaissé le jeudi dernier par l’effet des pluies diluviennes qui se sont abattues sur ces localités.
Cette mission technique était conduite par Sâa Yolande Camara, directeur national de l’entretien routier. Sur les lieux, l’émissaire du ministre qualifie déjà la situation de très catastrophique avant de parler l’objectif de son séjour. « Nous sommes là pour connaître la faisabilité pour le rétablissement rapide de la circulation. On s’est rendu compte selon des informations et des traces que nous avons trouvées sur le terrain que le niveau de l’eau était monté à 1,50 mètres sur le tablier de ces deux ouvrages situés à 105 kilomètres et le second à 125 kilomètres de Kankan. Du coup, de l’amont , tous les gros arbres qui étaient dans le lit ont été enracinés ; cela est venu se coincer au niveau des deux piliers du premier ouvrage qui est long de près de 50 mètres. Sous l’effet de la poussée des eaux, automatiquement les deux piliers ont cédé et cela a entrainé l’effondrement de louvrag », a-t-il affirmé.
Sur le terrain, des dizaines de camions sont stationnés des deux côtés de Djassa et avec la sagacité du président des transporteurs et de la mécanique générale, 5 pirogues venus de Kérouané et Kankan assurent la traversée des personnes et de leurs biens.
Le pont sur le fleuve Djassa à Frandou a été construit depuis 1945 ; il est long de 50 mètres avec une largeur de 7,50 mètre. Il a besoin d’une réfection totale et aucune déviation n’est possible là-bas.
Quand à l’ouvrage de Kèoulendou, il a une longueur de 9 mètres et une largeur de 7 mètres. Haut de 3 mètres, il a été construit en 1992.