Nous ne serons pas surpris que notre menu du jour vous étonne, d’autant que nous vous proposons un sujet d’un genre plutôt rare à être traité dans une rédaction. A le voir à l’image, il apparaît tellement petit, tellement ‘’insignifiant’’, qu’on le classerait plutôt dans la seule rubrique qui vaille la peine : celle des ‘’chiens écrasés’’(la moins prestigieuse de toutes).
Mais, erreur ! Ce sujet est l’équivalent de tous les autres que votre quotidien vous propose chaque jour. Sa seule particularité est qu’il n’est pas des plus attirants qui soit pour certains d’entre nous. Malgré tout l’intérêt qu’il suscite, à l’échelle planétaire !
Il porte sur l’environnement. Un sujet connu de tous, mais pas unanimement partagé. Il a ses adeptes convaincus et ses détracteurs invétérés. On peut dire que c’est à l’image du comment fonctionne le monde. Après tout, sur chaque question fondamentale qui traite de l’évolution de la société humaine, chacun a son point de vue. Mais, nous n’ouvrons pas un débat là-dessus. Nous présentons juste une image particulière qui, malgré son format très réduit et isolé, ne manquera pas d’interpeller ceux qui la verront. Notre souhait est qu’elle sensibilise chacun à la nécessité de protéger l’environnement.
C’est la grande mosquée Fayçal qui nous sert de cadre. A ce niveau, on observe un début d’aménagement du trottoir sur la façade principale. Quelques arbres d’agrément y ont déjà été plantés, sans doute dans la perspective d’embellir les lieux et d’en faire, dans les années à venir, un endroit agréable qui apporte du confort et de l’ombrage.
Mais, aussi noble et louable que soit ce projet entrepris devant cette maison de Dieu, on en est encore à attendre qu’il finisse. Nous ne portons pas de jugement sur le chantier proprement dit. Néanmoins, nous constatons quelques problèmes dus au manque de suivi des travaux et à l’incivisme de certains citoyens qui longent les lieux au quotidien.
Non plus, n’oublions pas qu’en période coloniale l’épithète glorieuse de ‘’Conakry, perle de l’Afrique occidentale’’ nous était attribuée. Elle n’était pas fortuite et tenait, dit-on, de plusieurs facteurs: les arbres qui bordent nos rues, les fleurs qui embellissent nos maisons et nos lieux publics et enfin, l’ordre et la propreté qui caractérisent notre capitale, à l’époque. Gageons que tous ces bons côtés reviennent vite !