Aussitôt publiée l’annonce du retrait du parti Nos Valeurs Communes d’Etienne Soropogui de l’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD), c’est la coalition dirigée par Cellou Dalein Diallo qui réagit. Dans une déclaration qui vient d’être rendue publique, « l’ANAD a pris acte de la suspension du parti nos Valeurs Communes, de toutes ses instances. »
Mais avant, le communiqué explique: « face aux frustrations de certains leaders de l’ANAD; suite à la participation de notre Alliance à la création de l’Union Sacrée, le 22 avril 2024, au siège de l’UFDG, deux plénières de l’ANAD ont eu lieu les 2 et 4 mai 2024. »
Et « qu’au cours de ces deux réunions des frustrations légitimes, liées exclusivement à un déficit d’information, ont été exprimées et reconnues. Au terme de la deuxième réunion, les malentendus ont été entièrement levés et l’ensemble des partis politiques présents ont décidé de soutenir cette « Union Sacrée » et d’œuvrer pour la réalisation des objectifs fixés par la déclaration qui a sanctionné la rencontre du 22 avril 2024 au siège de l’UFDG. »
Seulement, selon le document, « le président du parti Nos Valeurs Communes, Etienne SOROPOGUI, n’a participé à aucune de ces deux plénières. II informera, dans la soirée du 5 mai 2024, ses collègues de l’ANAD du retrait de son parti de l’Alliance pour des raisons qui, de son avis, sont d’ordre stratégique. Information qui a été immédiatement confirmée par une déclaration de son parti publiée dans la presse. »
Une sortie qui, sans violer ce qui s’apparente à un pacte de non agression, en dépit des non-dits, confirme que le divorce entre nos valeurs communes et l’ANAD est consommé.