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Débat constitutionnel : des coalitions politiques font des propositions au CNT 

Les coalitions des partis politiques continuent de se relayer devant les conseillers nationaux de la transition au palais du peuple. Elles apportent leurs contributions pour le Débat d’Orientation  Constitutionnel (DOC) initié par le Conseil National de la Transition  (CNT).
En effet, Abdoulaye Conté, président de la Coalition « Sauvons la Guinée (COSAG) » s’est dit favorable à la limitation du pouvoir du président de la République et celui du gouvernement. 
« Séparation des pouvoirs. La stabilité des institutions. Le respect des Droits humains. La liberté de manifester, la durée du mandat présidentiel à 5 ans renouvelable une seule fois« , a-t-il  cité. 
Poursuivent,  il a rappelé que l’assemblée nationale et la cour suprême peuvent s’opposer à toute modification de la Constitution. « Nous proposons l’anglais comme deuxième langue officielle après le français », a-t-il  dit.
Quant au président de la Coalition « Politique Pour la Rupture (CPR) », Dr Faya Lansana Milimouno a indiqué que beaucoup de mémorandum ont été déposés lors de la concertation des forces sociales de la nation.
« Nous voulons une assemblée nationale de moins de 100 personnes. Il faut verrouiller certaines choses. La Guinée n’a pas besoin de plus de 20 ministres. Cela va nous coûter moins cher. Beaucoup de choses ont été dites contre le pouvoir débordant du président de la République. Il y a des gens qui ont été radiés pour corruption dans la Fonction Publique et après,  ils sont devenus des puissants ministres. On peut se débarrasser des préfectures et des sous-préfectures. Nous avons trois départements de l’éducation (…) », a-t-il  déploré.
Poursuivant,  le président du Bloc Liberal, Dr Faya Milimouno a affirmé qu’ils sont favorables à un président de la République et son vice-président. « Cela, c’est à cause de vacance du pouvoir. Nous avons créé une CENI politique qui a créé beaucoup de problèmes. Nous voulons une CENI technique. Il faut que le pouvoir du président de la République soit recadré dans la nouvelle Constitution », a-t-il sollicité.
De son côté, Nènè Moussa Maleah Camara, président de l’Alliance des Patriotes Guinéens (APAGUI) dira ceci :
« En Guinée, tout le monde parle de l’unité nationale, de clanisme,  de regionalisme, de sectarisme, de communautarisme (…). En vue corriger ces fléaux, il est temps de prendre nos responsabilités. Il faut innover en pensant à d’autres voies plus réalistes. Il faut réduire les partis politiques à deux. La langue française doit cesser d’être notre langue officielle pour devenir notre langue du travail« .
Dans son intervention, Fatoumata Binta Barry du Réseau des Femmes Leaders Politiques de Guinée a proposé un État unitaire avec une véritable décentralisation.
« Nous proposons la langue française comme langue de travail. Il faut avoir une impossibilité de modifier la Constitution. Privilégier la candidature feminine à tous les niveaux,la  liberté de manifester, il faut qu’on passe de l’information à l’autorisation des manifestations. Nous optons pour un président de la République et un vice-président de la République. Suppression de la médiature de la République et même de la CENI » 
Seydou M’Baye, président de la coalition CORED a déclaré que tous les problèmes guinéens se tournent autour des deux mandats.
 
« Un ancien président de la République doit être accompagné. La corruption doit être combattue sur toute la ligne. Il faut revoir la question de logement. Les maisons doivent être facturées en fonction du mètre carré et de la zone« , a-t-il fait remarquer.
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