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Damaro ramené en prison : son avocat craint le pire !

Alité à l’hôpital Sino-guinéen depuis le mois de juillet dernier, où il était sous garde pénitentiaire, l’ancien président de l’Assemblée nationale a été ramené le 20 décembre 2024 à la prison centrale de Conakry. L’information nous a été confirmée ce samedi, 21 décembre 2024 par son avocat, Me Santiba Kouyaté que nous avons interrogé. Il a déclaré être « attristé et choqué » suite au transfert de son client dans un endroit qu’il qualifie inapproprié pour un patient.

« Je confirme l’information. Hier, monsieur Amadou Damaro Camara a été ramené à la maison centrale de Conakry. C’est une nouvelle qui m’a profondément choqué et attristé. Parce qu’il était à l’hôpital pour des soins. Maintenant qu’il est réintégré à la maison centrale, il ne peut plus bénéficier des soins qu’il recevait quand il était à l’hôpital. Tout d’un coup, j’ai appris qu’il devrait être réintégré à la maison centrale de Conakry », s’est indigné Me Santiba Kouyaté.

Que faut-il craindre pour Damaro ?

Selon l’avocat, son client risque le pire et pourrait être privé des soins adéquats à la maison centrale.

« Bien avant, je n’avais reçu aucune information, aucune rumeur autour de sa réintégration. Je ne connais pas les motivations. C’est une nouvelle qui m’a foudroyée compte tenu de l’état de santé de mon client. Je n’ai pas pu aller le rencontrer à cause des occupations. C’est lundi que je vais chercher à rentrer en contact avec lui.  Mais, il faut craindre le pire ! Parce que s’il était à l’hôpital pour des soins et maintenant il est réintégré avec les conditions carcérales qui prévalent à la maison centrale, il pourrait avoir des maladies d’origines carcérales. Ces maladies ajoutées déjà à celles existantes, il faut avoir peur. Ce que je demande aux autorités, c’est de bien vouloir accepter que monsieur Amadou Damaro Camara continue ses soins », a-t-il plaidé.

Faut-il souligner que l’ex-président du Parlement Amadou Damaro Camara est accusé de ‘’détournement de deniers publics, enrichissement illicite et blanchiment de capitaux’’ par la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF). Il est en prison depuis février 2022.

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