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Crise politique : l’UFR s’insurge contre la démarche « incongrue » du Premier ministre 

Les responsables de l’Union des forces républicaines ont tenu l’assemblée générale hebdomadaire de leur formation politique ce samedi 25 mars 2023, à Conakry. Présidée par le Secrétaire à l’organisation et à la mobilisation, l’honorable Babara Fofana, la réunion s’articulait autour de trois points, parmi lesquels l’analyse de la situation sociopolitique du pays.

Abordant ce point inscrit à l’ordre du jour, le Secrétaire général de la Jeunesse républicaine a indiqué que depuis la nomination des facilitatrices, l’Ufr à publié des communiqués et émis des réserves par rapport à cette situation.

« Parce que nous savons tous en Guinée que si quelqu’un est nommé par un responsable à un certain niveau, ce n’est pas facile que ce dernier arrive à lui dire niet. Même s’il voit la vérité, jamais il ne lui dira. Il restera toujours du côté de ce monsieur. Il fera toujours sa politique. En tout cas, tout ce qu’on va lui donner comme ordre, comme orientation, c’est ce qu’il va prendre comme argent comptant », a expliqué d’emblée Ousmane Tolo Soumah.

Poursuivant, l’orateur dira qu’on ne peut pas être médiatrice dans une situation et se mettre dans une posture de dégagisme. Et pour asseoir ses propos sur une base, Ousmane Tolo Soumah a dut ceci :

« Nous avons remarqué, après tout, qu’il y a des médiatrices qui sont sorties dans l’esprit de dégagisme pour dire qu’il y a certains qui ne devraient pas être sur la liste des candidats aux  élections à venir. Est-ce que c’est le rôle d’une médiatrice ? »

Pour le Secrétaire général de la jeunesse de l’Ufr, il revient au peuple d’en décider, notamment à travers un référendum, de dire :  c’est tel qui peut être candidat au détriment de tel autre.

« Moi, j’avais toujours dit au niveau du Bureau exécutif qu’il faut récuser ces gens-là. Tous ceux qui se mettent dans ce dégagisme, à commencer par Makalé Traoré. Il faut la récuser, parce qu’elle n’est pas là pour aider Mamadi Doumbouya. Elle n’est pas là pour aider le CNRD. Il y a des gens aujourd’hui en Guinée qui sont des businessmen [de crise]. Tant qu’il y a crise, ça les arrange. Et ils ne veulent pas du tout la paix. Sinon, normalement, nous devons appeler tout le monde », a ainsi clos Ousmane Tolo Soumah, le dossier des facilitatrices, tout en ouvrant un nouveau chapitre.

Déjà, il a dit saluer l’arrivée des religieux en vue de dialoguer et sortir de cette impasse. « Avec ces religieux, nous pensons que la solution sera trouvée », a-t-il rassuré,  même s’il s’est par ailleurs montré conscient que le problème de la Guinée est celui de la confiance.

« C’est ce qui se pose maintenant entre le CNRD, le gouvernement et les Forces Vives. Regardez ! Nous, nous sommes là en train de dialoguer avec les religieux. Le Premier ministre qui nous appelle de venir dialoguer, est le même qui va pour le lancement de la vulgarisation du fameux dialogue », a condamné Ousmane Tolo Soumah.

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