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Crise du carburant dans les stations-services : voici la précision du DG de l’ONAP

Y a-t-il une pénurie de carburant en Guinée ? On a tout l’air puisque depuis hier lundi, les stations d’essence refoulent de monde. Mais au niveau de l’ONAP, c’est juste une question d’heure. Ce mardi 21 juin, le Directeur Général de la Société Nationale des Pétroles (SONAP), Amadou Doumbouya, a apporté des précisions sur cette situation désastreuse.  A l’entame de son intervention, il a rappelé qu’il ne s’agit pas d’une pénurie de carburant moins encore une éventuelle augmentation du prix du litre du carburant à la pompe.

« Ce n’est pas comme s’il y a une véritable pénurie de carburant dans le pays. Nous avons en ce moment trois bateaux, deux de gasoil et un d’essence. Le problème,  c’est la première fois que l’État prenne en charge l’importation du pétrole. Le premier bateau est arrivé le 10 mai 2022. Mais il se trouve que certaines banques ne sont pas habituées à avoir l’État dans leurs portefeuilles comme client. Comme toute nouvelle compagnie, il y a des procédures à suivre. Dieu merci, c’est terminé, à partir de la journée d’aujourd’hui ou plus tard demain matin, les choses vont rentrer dans l’ordre« , a t il promis.

Interrogé  sur le manque d’anticipation de l’État, le patron de l’ONAP, Amadou Doumbouya répond : « certaines banques ont leurs sièges à l’étranger. Elles ont des procédures de validation des nouveaux clients. Il y a beaucoup d’étapes à suivre. Il y a trois semaines depuis qu’elles ont reçu les dossiers…« 
Interpellé sur une éventuelle augmentation du prix du litre  du carburant à la pompe, M Doumbouya précise :  « le président de la République, le Colonel Mamadi Doumbouya a donné des instructions fermes pour maintenir le prix à son état actuel. La preuve,  le prix normal devrait être fixé à plus de 12 500 fg. Mais faute des billets de petites coupures, on devrait se retrouver à 13 000 fg. Malgré tout, le litre est vendu à 12 000francs guinéens, pour certaines personnes, c’est une augmentation mais, il y a toujours une perte que l’État continue  à prendre en charge pour le bien être de la population ».
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