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Crise à l’éducation : une équipe parlementaire débarque au siège du SLECG

Après une délégation gouvernementale, c’est le tour d’une équipe parlementaire de frapper à la porte du SLECG (Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée) ce lundi 5 novembre. Il s’agit d’Amadou Damara Camara, chef de la majorité présidentielle RPG-Arc-en-ciel, Dr. Deen Touré président du groupe parlementaire UFR, Aboubacar Soumah député et André Loua ancien ministre des Pêches.

D’après notre source, ils étaient venus dire aux enseignants grévistes de rejoindre les salles de classe tout en procédant à un contrôle physique afin de nettoyer le fichier. Qu’après ce travail, ont indiqué les parlementaires, l’Etat  pourra accéder à leur demande relative aux huit millions de francs guinéens comme salaire de base des enseignants. « Ils nous ont dit qu’ils ne peuvent faire de proposition tant que le contrôle physique des enseignants n’est pas fait», nous a laissé entendre notre interlocuteur.

C’est une proposition rejetée par les syndicalistes arguant que depuis le mois de mars dernier, le protocole d’accord a été signé et qu’il se trouve sur la table du gouvernement. « Ils ont été incapables de nous faire une proposition concrète. Ce n’est pas maintenant qu’ils viennent nous placer cet argument. Nous ne pouvons pas aller en classe tant que nous n’ayons pas quelque chose. Pour le moment, nous ne sommes pas prêts à accepter cette demande », a-t-il insisté.

Curieusement, notre interlocuteur a affirmé que ces différents émissaires ont  voulu qu’ils continuent à s’entretenir en coulisse. Une demande que le secrétaire général du SLECG a rejetée en bloc. «Aboubacar Soumah a déclaré que si c’est sérieux, qu’on ne doit pas négocier en l’absence des hommes de médias », a-t-il rappelé.

 

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