Confrontées à des difficultés dans leur quotidien, des femmes de Moriakhori Filikhougny, localité située dans les confins de Coyah, ont trouvé un moyen de répondre à leurs besoins par le travail.
Avec le soutien du groupement Monèba, elles se sont engagées dans l’agriculture. Deux ans après, elles reviennent sur leurs motivations initiales, visiblement réconfortées par le fait que leur choix s’avère payant.
M’Balia Sylla membre du groupement se dit satisfaite de son activité. “Grâce à ce groupement, je parviens à subvenir aux besoins de mes enfants. Car j’ai perdu mon mari très tôt, je n’ai aucun soutien, c’est par cette activité que mes enfants sont aujourd’hui scolarisés”, dit-elle.
Même son de cloche du côté de Aïssatou Barry, qui précise qu’en, à peine deux ans d’activité, le groupement a contribué à l’autosuffisance alimentaire de ses membres.
Fatoumata Camara a quant à elle affirmé que malgré ce début prometteur de leur groupement, elles souhaiteraient intensifier les efforts dans le but d’étendre leurs activités à d’autres secteurs.
Pour l’initiateur du groupement, Benzany Fabien, c’est suite à la pauvreté qui sévit dans sa localité et aussi à l’autonomisation des femmes, qu’il a créé ce groupement. Dans la même lancée, Fabien a précisé aussi qu’il s’agit d’un objectif à court ou moyen terme.
En attendant, les efforts vont se concentrer sur la récolte qui s’annonce, et surtout à la commercialisation, qui reste un segment essentiel pour la suite de cette aventure, déjà prometteuse.
C’est un pari en voie de réussite pour ces femmes de Moriahkhori Filikhougny, une localité située à Kouria, une commune rurale relevant de la préfecture de Coyah.