A Cosa, un quartier situé dans la commune de Ratoma, le long des rails est occupé par des étalagistes qui viennent revendre leurs marchandises. Conscientes des dangers qu’elles encourent et de cette occupation anarchique, ces femmes imputent la responsabilité aux administrateurs des marchés non seulement mais aussi au maire de la commune.
C’est un marché situé le long des rails sur la transversale Cosa-Petit Simbaya. Là, des étalagistes ont fini par envahir le passage du train non seulement mais aussi créant de l’embouteillage sur la transversale avec leurs marchandises.
A chaque instant, ces femmes préfèrent libérer la voie pendant le passage du train avant d’y revenir. Sur les lieux, il est difficile d’obtenir une réaction.
Mais si en off, elles confient « être à la recherche du pain quotidien afin de subvenir aux besoins de la famille ».
Dans cette situation où aucun ne voulait s’exprimer, une voix s’élève et rejette la responsabilité sur le gouvernement.
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« Ce ne sont pas nous. Le maire le sait, les chefs de quartier aussi le savent. Nous, nous sommes des gardes. Nous avons trouvé ce marché-là ainsi et nous allons le laisser ainsi. Nous n’avons pas d’avis sur ce sujet. Le premier responsable de la commune et le gouvernorat savent qu’il y a un marché sur les rails ici puisqu’ils viennent vendre leurs tickets », a témoigné un garde sous anonymat.
Cosa rails n’est pas le seul passage du train où les vendeuses viennent étaler leurs marchandises. Ce même constat est également fait à Taouyah rails et Madina rails.
M’Mah Hawa Soumah, stagiaire
