Les travaux du sixième congrès national aile Souleymane Sy Savané ont démarré ce mercred16 mai sous la présidence de Louis M’bemba Soumah, Secrétaire général de l’USTG (Union Syndicale des Travailleurs de Guinée), a-t-on constaté à l’ENAM (Ecole Nationale des Arts et Métiers), Conakry.
Prenant la parole, Louis M’bemba Soumah s’est réjoui en affirmant que la tenue de ce sixième congrès national du SLECG est un évènement spécial. « Je suis heureux parce que certains énergumènes ont beaucoup pensé ou divagué pour dire que le vrai SLECG était mort. C’est mal connaître le SLECG. Voici la preuve vivante aujourd’hui, la présence des délégués s’élève à plus de 90% et cela signifie que le SLECG a bel et bien ses deux pieds sur terre », a-t-il rappelé.
A lui en croire, ce congrès vient à point nommé pour corriger la fin du mandat. Cependant, il a saisi l’opportunité pour rappeler qu’il est non seulement cerveau de la création du SLECG mais aussi qu’il a été choisi lors du précédent congrès comme le vice-président à vie du SLECG.
« Je suis comblé que vous ayez rappelé que le cinquième congrès national du SLECG m’a particulièrement honoré d’assurer à vie la vice-présidence d’honneur du SLECG. Il faut rappeler que j’ai été le cerveau de la création de cette fédération syndicale qui porte le nom du SLECG dont les textes ont été proposés par ma propre personne, approuvés et adoptés par l’assemblée constitutive qui a regroupé l’enseignement supérieur, l’enseignement technique et professionnel ainsi que l’enseignement pré-universitaire », a-t-il fait savoir.
Pour Louis M’Bemba Soumah, il y a des syndicalistes qui n’ont même pas fait une année et veulent perturber le mouvement syndical en particulier le SLECG.
« J’ai entendu des soi-disant syndicalistes, raconter sur les ondes toutes sortes de contrevérités en n’hésitant même pas m’adresser des outrages de toute nature pour mettre ma personne sur la sellette. Je suis surpris que des gens venus au syndicat, il y a moins d’un an, viennent perturber le fonctionnement normal de cette organisation en se donnant des faux titres et des fausses qualités tout en contournant toutes les règles en la matière en particulier les textes qui régissent le SLECG », a-t-il regretté.
Aux congressistes, le syndicaliste, a déclaré que le SLECG ne mourra pas. « Etant membre fondateur, nous sommes rassurés au regard des engagements que nous lisons sur vos visages et que vous réussissez infailliblement à juguler ces difficultés et à parvenir à vos espérances. Notre pays a besoin des enseignants qui sont à la hauteur et pour cela, il faudrait que tous ceux qui exercent cette profession, soit dans les conditions les meilleures. En tout cas, USTG votre centrale mère n’hésitera pas un seul instant à vous accompagner pour que vous puissiez gagner le pari ambitionné dans le cadre de la promotion du secteur éducatif guinéen », a-t-il affirmé.