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Conakry : le transport en commun paralysé

On vous l’annonçait un peu plutôt. Le transport en commun paralyse ce lundi la ville de Conakry. C’est en guise de protestation  contre la hausse du prix du litre du carburant à la pompe. Ainsi, les taxis et les minibus se font très rare sur l’autoroute Le Prince. Les arrêts habituels notamment  du rond-point de la Cimenterie jusqu’à celui de Hamdallaye sont désertés. Le peu de passagers qui y sont, peinent à se trouver un moyen de déplacement.

C’est le même constat sur les transversales Tannerie-Nongo, à Sangoyah-Lambayi en passant la T7 et Kipé. La circulation routière est perturbée partout. Là, seuls quelques tricycles assurent le transport des citoyens.  »L’Etat ne devait pas fixer le coût du transport parce qu’il n’est pas propriétaire des taxis. Il ne devrait pas non plus augmenter le prix des produits pétroliers sans concerter les vrais acteurs », a dénoncé Mohamed Cissé.
Pour ce chauffeur de taxi, même les deux mille francs guinéens par tronçon sont insignifiants.  » Au Au-delà de l’état de route, il y a la tracasserie policière dans tous les grands carrefours. Dès fois, nous n’arrivons pas à gagner nos recettes », a-t-il fustigé.
Alpha Amadou Bah, qui voudrait se rendre à Kaloum, a rebroussé chemin contre son  gré. « Je ne peux plus aller au travail. Si je force la situation, je vais débourser plus de 50 000 fg alors que j’ai l’habitude de payer 15 000 GNF« , a t il fait savoir.
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