La 3ème génération de l’Association des victimes des camps Boiro (AVCB), en marge du mois de mars appelé mois de la femme, a organisé une cérémonie à l’honneur des femmes victimes du premier régime, qu’elle a appelées « les Héroïnes de la Guinée ».
Plus loin, il demande au CNRD de réhabiliter les victimes des camps Boiro : « Ce que nous demandons, c’est la réhabilitation des victimes. C’est la réconciliation. »
Sur la même lancée, Dr Ramata Taran, fille d’une victime, demande aux autorités de la Transition d’ouvrir le dossier du camp Boiro : « Il faut qu’il y ait enfin la vérité en Guinée. De 1958 à maintenant on continuer d’assassiner des Guinéens. Et les mêmes causes produisant les mêmes effets, il y a le 4 juillet (1985), le 28 septembre, les assassinats lors des manifestations politiques. Tout ça c’est parce que le dossier du camp Boiro n’a pas été ouvert. Il n’y a pas de problèmes entre les Guinéens. Il y a toujours eu problèmes entre les gouvernants guinéens et les populations. Donc si le CNRD aime ce peuple, il n’a qu’à ouvrir ce dossier. »