« Il y a quelque temps, suite aux inondations survenues à Coyah et à l’incendie du dépôt d’hydrocarbures à Kaloum, avec le soutien de ses partenaires, la Croix-Rouge guinéenne a joué un rôle de premier plan pour sauver des vies et apporter une assistance financière, culturelle et politique », a déclaré Youssouf Traoré, président de la Croix-Rouge guinéenne.
En tant qu’auxiliaire des pouvoirs publics de l’État guinéen, la Croix-Rouge guinéenne a réitéré sa reconnaissance envers le gouvernement et ses partenaires du mouvement, notamment le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), ainsi que les Croix-Rouge française, britannique, italienne, espagnole, américaine, suisse, et les organisations humanitaires présentes en Guinée telles que le PNUD, l’OMS, l’UNICEF, l’UNFPA, le HCR, les MSF, le PAM, le CDC, l’Union européenne, PSI Guinée, la FAO, ainsi que les ambassades du Japon, de la France, d’Espagne, d’Arabie saoudite, des États-Unis, de la Grande-Bretagne, d’Iran, de Turquie, de Malaisie, d’Allemagne et de toutes les missions diplomatiques qui ont soutenu ou encouragé leurs pays à aider la Guinée et la Croix-Rouge guinéenne.
Le président de la Croix-Rouge a également saisi l’occasion pour solliciter le soutien de l’État afin, dit-il, d’améliorer ses capacités d’intervention.
« Notre siège, étant très enclavé et situé à Kobaya dans la commune urbaine de Ratoma, est très difficile d’accès en cas de crises. C’est pourquoi nous sollicitons de votre part l’octroi d’un terrain ou d’une infrastructure pour les besoins de la cause. Depuis 2016, la Croix-Rouge guinéenne ne bénéficie d’aucune subvention de l’État. En tant qu’auxiliaire des pouvoirs publics, nous sollicitons le rétablissement et l’augmentation de cette subvention pour nous permettre d’exécuter nos activités. Nous sollicitons également, Excellence Monsieur le Président, que vous nous accordiez l’opportunité d’une immatriculation particulière de nos véhicules avec les initiales CRG », a sollicité Youssouf Traoré, président de la Croix-Rouge guinéenne.
Présent à la cérémonie, le chef de la délégation régionale du CICR, Loucas Petridis, a salué le dévouement et l’engagement indéfectible des volontaires guinéens, notamment lors de l’inondation à Coyah et de l’incendie tragique du dépôt de carburant de Kaloum. « Leur héroïsme et leur détermination ont démontré le véritable sens de la solidarité guinéenne[…]. Nous devons également nous rappeler de ceux qui ont payé le prix ultime dans l’exercice de leur devoir humanitaire partout dans le monde. Leur sacrifice n’est pas oublié et nous leur rendons hommage avec respect et gratitude », a-t-il indiqué.
La cheffe de cabinet du ministère de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables a présidé le lancement des activités de cette journée mondiale. Pour l’occasion, Hadja Aissatou Barry, a réaffirmé le soutien de l’État à travers son département envers ces volontaires humanitaires.
Par ailleurs, il convient de préciser qu’aujourd’hui, à travers les volontaires et le personnel des 191 Sociétés nationales membres de la Fédération internationale (FICR), ce mouvement constitue le plus vaste réseau humanitaire au monde. Elle compte plus de 30 000 volontaires au sein des 38 comités préfectoraux et communaux, ainsi que plus de 304 comités sous-préfectoraux ayant pour mission principale d’améliorer les conditions de vie des personnes vulnérables en toute impartialité, en soutenant et en apportant une assistance aux plus vulnérables chaque fois que le besoin fait appel à ses services.