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Conakry : « La Guinéenne en Politique » reçoit une émissaire de l’ONU femme

Créée récemment, «La Guinéenne en Politique », poursuit son petit bonhomme de chemin. La plateforme de femmes politiques présidée par Hadja Makalé Camara, par ailleurs présidente du parti FAN, a reçu ce mardi 5 avril 2022  la Conseillère régionale pour la paix, la sécurité et l’action humanitaire pour la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre en mission à Conakry, au compte de l’ONU femme.

En réunion, Marie-Josée Kandanga et les membres de  »la Guinéenne en politique » ont longuement échangé sur les voix et moins nécessaires à la plate-forme pour l’atteinte de ses objectifs. Les débats ont eu lieu au-delà du militantisme politique. Des questions de gouvernance, de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) et de justice ont été abordées. Et s’il y a un domaine où la Guinéenne en politique peut compter sans condition sur Onu femme et tout le système des nations unies, c’est la formation.

Au sortir de la rencontre, la présidente de La Guinéenne en politique déclare que «c’était une réunion de travail de haut niveau, pour que la guinéenne en politique exprime comment elle compte s’impliquer dans la transition. Et mieux, comment les femmes guinéennes en politique comptent implémenter la paix dans ce pays ». Et d’expliquer que «si différentes femmes de différents partis politiques peuvent conjuguer le même verbe, nous savons que les crises naissent ici à l’occasion des joutes électorales, je pense que les femmes là, on peut compter sur elles pour que chacune, dans son parti politique puisse parler de paix et de maintien de la paix ».

A propos des demandes faites, Hadja Makalé Camara se veut très optimiste.  «On peut retenir que nous sommes soutenus par le système des nations unies, par l’union européenne, par la France, en ce qui concerne le renforcement de capacité des femmes. Toutes les institutions internationales sont d’accord que les femmes ont besoin de renforcement de capacité pour qu’elles puissent mieux intervenir, non seulement sur cette transition, mais qu’elles puissent mieux se positionner dans les instances de décision des partis politiques ».

A noter « la Guinéenne en politique » qui regroupe des femmes de l’essentiel des partis en activités souhaite un appui au de-là du canevas classique des institutions partenaires, au nom de «la discrimination positive».

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