Dans son allocution de bienvenue, le représentant résident du CRS en Guinée, Moussa Dominique Bangré a affirmé que le projet SOCIDYP incarne une vision commune de renforcement de la société guinéenne, vision qui reconnaît, a-t-il insisté, le rôle essentiel de cette dernière dans la promotion de la démocratie, du dialogue politique, la bonne gouvernance, du plaidoyer, la justice sociale et dans les résolutions de conflits.
Dans la même logique, il a fait savoir que cela va en droite ligne avec la mission du CRS dans le monde qui est de soulager la souffrance humaine, de promouvoir le développement humain intégral de l’homme et de la femme, d’aider à créer des sociétés justes et paisibles sans distinction de leur appartenance religieuse, politique et ethnique.
«La société civile incarne également la voix des citoyens, leur pouvoir de participation et leur capacité à influer les décisions pour leur bien-être et pour le bien-être de leur communauté. C’est pourquoi, il est impératif de soutenir et de renforcer les capacités des OSC pour qu’elles puissent pleinement jouer leur rôle dans la construction d’un monde plus juste, plus inclusif, plus paisible et prospère», a-t-il fait remarquer.
Dans son discours de circonstance, Juan José Villa-Chacon, chef de la Coopération à la délégation de l’Union Européenne en Guinée, a rappelé que la société civile joue un rôle crucial en tant que porte-parole des plus vulnérables, contribuant à des démocraties solides, à une gouvernance responsable et à un développement durable.
Selon lui, la société civile est aussi souvent bien placée pour identifier les besoins et les priorités des populations locales.
«En travaillant en partenariat avec les organisations de la société civile, l’Union européenne peut s’assurer que ses programmes de développement répondent efficacement aux besoins réels des populations locales et contribuent à un développement durable et équitable, mais aussi vérifier qu’ils produisent des résultats concrets et durables pour les populations locales», a-t-il expliqué.
Dans son discours de lancement des travaux, le secrétaire général du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentration, Mohamed Siké Camara a indiqué que le projet SOCIDYP s’inscrit en droite ligne dans la vision du président de la République, le Général de Corps d’armée Mamadi Doumbouya à travers le Programme de Référence Intérimaire (PRI) 2022 qui, souligne que la véritable base d’une société cohésive est la qualité de la participation citoyenne et qu’une Société civile responsable est un acteur important de développement.
Poursuivant son intervention, il a laissé entendre que la société civile joue le rôle de prestataire de services alternatifs, de lieu d’expression et de mise en pratique de la citoyenneté, d’acteur d’interpellation et de plaidoyer et enfin de partenaire des pouvoirs publics.
«Ainsi, le renforcement des capacités et la mise en place des partenariats sont entre autres des éléments indispensables au succès de la participation de la société civile», a-t-il dit.
Pour terminer, il a déclaré qu’il ne doute pas de l’engagement et de la détermination du CRS, ainsi que de la disponibilité des ONG partenaires et de toutes les parties prenantes pour assurer la réussite du projet SOCIDYP.
«Le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation à travers l’Agence Nationale pour la Promotion de la Citoyenneté et de la Paix (ANACIP), est pleinement engagé à vous apporter tout l’appui nécessaire, dans un esprit de partenariat, pour la réalisation des activités du projet», a-t-il promis.