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Commercialisation du café-cacao : la campagne 2022-2023 placée sous le sceau de la recherche de l’excellence 

La collecte, l’achat, la vente du café et du cacao ont été lancés  la semaine dernière  à  Yomou  au sud de la Guinée, dont le prix plancher pour la campagne de commercialisation 2022-2023 est fixé  à  13 000 francs guinéens par kilogramme pour le café et 17 500 francs guinéens  par kilogramme de cacao, avec beaucoup d’instances sur la qualité, ainsi que la création des coopératives, a-t-on  appris sur place.
Cette nouvelle  est très appréciée de plusieurs planteurs  de café et de cacao de la préfecture de Lola.  Mamadi Cissé,  directeur préfectoral du commerce de Lola rappelle que  » la campagne d’achat et de vente du café et du cacao a été lancée sur toute l’étendue du territoire national. Et que le prix plancher a été fixé à  13 000 francs guinéens pour le café et 17 500 pour le cacao ».
« L’achat et la vente du café et du cacao sont libres sur toute l’étendue du territoire national. Et peuvent être effectués par toutes les personnes exerçant légalement une activité à laquelle cette filière est affiliée », a-t-il précisé.
Selon notre interlocuteur « en matière de prix, le gouvernement serait  en train  de prendre  des dispositions  pour ne pas que nos produits souffrent du circuit commercial. Parce qu’il faut trouver des bailleurs et pouvoir  évacuer sans difficulté les produits. Il y aura une commission qui sera là  pour réprimer les mauvaises attitudes sur le problème de la qualité.  Avec la sensibilisation et avec une organisation interne des producteurs, je crois que ça va marcher. Le problème qui a été  posé est un problème très sérieux.
Si aujourd’hui il y a des maillons qui seront à la longue éliminés, il faut coopérer avec les producteurs. Quand les producteurs sont en coopératives, s’il y a une coopérative qui regroupe 10 planteurs, ils vont faire une coopérative. Ils vont avoir  une option de fournir les cafés et cacao de qualité  à  l’acheteur. L’acheteur agréé peut même les assister en air de séchage, en magasin et emballage ».
Cela pourrait garantir la bonne qualité du produit. Sans possibilité pour certains petits malins de mélanger leurs productions avec des impuretés.
A noter que la campagne cacaoyère  commence le 1er octobre de chaque année et le café au mois de décembre. Avec les coopératives, les producteurs peuvent s’endetter au lieu d’aller chez un collecteur. Au niveau  de l’exportation,  désormais  la provenance du  produit  sera  bien  indiquée  sur l’emballage. Avec la guipex, il y a des  finances  qui doivent être faites pour  encourager les producteurs, a indiqué Mamadi Cissé.
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