L’un des points inscrits à l’ordre du jour de la plénière du Conseil National de la Transition (CNT), ce mercredi 23 octobre, a porté sur l’examen de l’accord de prêt entre la République de Guinée et la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO, pour le financement partiel du projet de construction de 150 forages d’eau équipés de pompes manuelles et de 100 adductions d’eau potable en Haute Guinée et en Guinée Forestière.
C’est la conseillère Melia Ismaël Soumah, de la Commission du Plan, des Affaires Financières et du Contrôle Budgétaire qui a procédé à la présentation du rapport.
Selon elle, le gouvernement de la République de Guinée a sollicité et obtenu le 22 juillet 2024 de la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), un financement d’un montant 35 375 000 dollars US dans le cadre du projet de construction de 150 forages d’eau équipés de pompes manuelles et de 100 adductions d’eau potable en Haute Guinée et Guinée Forestière.
Poursuivant, elle a fait savoir que ce financement vise l’amélioration des conditions de vie des populations dans les zones rurales et péri-urbaines par le biais de l’accès à l’eau potable et à un service de latrines publiques.
« Les modalités et conditionnalités attachées à cet accord de prêt sont les suivantes : la durée de remboursement du prêt est de 20 ans, après un différé d’amortissement de 5 ans, commençant à courir à la date qui suit immédiatement la fin du délai de grâce« , a-t-elle souligné.
Poursuivant, elle a rappelé que pendant cette période les commissions et les intérêts sont payables :
« Le taux d’intérêt du prêt est de 2,80% par an payable chaque semestre; la commission d’arrangement est payable à la signature sur le montant maximum du prêt avec un taux de1%; la commission d’engagement est de 0,5%par an sur le montant non décaissé ; la commission d’engagement spéciale est payable par l’emprunteur sur le montant de la lettre de crédit par trimestre indivisible et fixé à un taux de 0,15%; la date de clôture des décaissements est fixée au 30 juin 2028 ».
Pour terminer, elle a indiqué que les biens, services et travaux financés par la BIDC se feront sur les ressources de la ligne de crédit indienne. « Ces conditions exigent que 75% des biens et services proviennent uniquement de l’Inde », a-t-elle insisté.