Le budget d’études de la Compagnie des Bauxites de Guinée (CBG) pour 2024 est enfin approuvé. Cette somme qui s’élève à hauteur de 6,5 millions de dollars US, a été approuvée par le Conseil d’Administration (CA) à l’issue de sa cession extraordinaire qui s’est tenue le 13 novembre à Kamsar.
« Cela faisait 10 ans que nous n’avions pas tenu de conseil d’administration de la CBG en Guinée. Donc, on est très heureux qu’il se soit tenu sur le site de Kamsar… Les perspectives futures de la CBG semblent prometteuses avec l’approbation d’un budget d’études de 6,5 millions de dollars pour l’année 2024. Ce patrimoine guinéen, la CBG qui est une société minière, a rempli avec satisfaction sa part de contrat envers les différentes parties prenantes. La CBG a investi plus de 60 millions de dollars américains ces dernières décennies dans les infrastructures sociales de base notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’accès à l’eau et à l’électricité. Ainsi que dans la construction des routes de désenclavement en faveur des communautés locales.
Depuis 2018, la CBG investit annuellement 2,5 millions de dollars en faveur des communautés locales, en particulier dans des Programmes d’Appui aux activités génératrices de revenus pour les femmes et les jeunes.
En matière de contenu local, la CBG a octroyé plus de 114 millions de dollars de contrats aux entreprises nationales au cours des trois dernières années et emploie indirectement plus de 3000 personnes par le biais de différents prestataires et sous-traitants… L’initiative innovante des ‘’Toutes Petites entreprises (TPE)’’, lancée il y a une dizaine d’années, a créé et maintenu plus de 1000 emplois durables pour les jeunes de Kamsar et de Sangarédi », a expliqué le DG de la CBG, Souleymane Traoré.
‘’Lors du Conseil d’Administration, on est parvenu à avoir le coût des études de faisabilité bancables et celles-ci vont débuter très bientôt. Parce qu’il n’y pas de projet sans études de faisabilité. L’engagement formel de construire une raffinerie d’alumine en Guinée est réel…’’, a réaffirmé en substance le ministre des Mines, Moussa Magassouba.