Site icon Guinéenews©

Boycott du dialogue par l’UFR : le parti de Sidya donne enfin ses raisons

Après trois mois d’interruption, l’UFR a tenu ce samedi 29 octobre son assemblée hebdomadaire à son siège national. A l’occasion de cette reprise, plusieurs sujets d’intérêt national ont été abordés. Le cadre du dialogue inclusif proposé par le gouvernement pour résorber la crise qui l’oppose à l’opposition autour du chronogramme a été largement débattu.

« Le président du parti est en exil et son Secrétaire exécutif en prison. Aujourd’hui, quand on nous appelle à un dialogue, nous dirons que notre leader n’est pas là, notre Secrétaire exécutif est en prison depuis trois mois. C’est le seul responsable d’un parti politique qui est en prison. Alors comment nous pourrons aller nous asseoir autour d’une table ? L’autre raison pour laquelle le parti ne peut participer à ce dialogue c’est le fait qu’aucune de leurs propositions ne soit prise en compte par le CNRD. Nous, nous avons posé des conditions qui permettent à la tenue d’un dialogue inclusif dans notre pays. En plus de cela, nous avons, dans un mémorandum, remis au CNRD, exprimé ce que nous pensons être bien pour que la transition se déroule. Apparemment, le contenu de nos différents mémorandums n’a pas été pris en compte dans ce qui se passe. Donc nous attendons. Quand le moment viendra et que nos souhaits seront pris en compte… alors, nous irons à la table. Mais pour le moment, nous suivons », a exprimé le Vice-président de l’UFR, Bakary Goyo Zoumanigui.

Quant aux facilitatrices, M. Zoumanigui leur réaffirme le respect de son parti tout en exprimant son opposition à leur démarche : « nous disons que pour ce choix, il aurait fallu nous associer. Quand vous devez dialoguer, vous cherchez ensemble des voies et moyens pour aboutir à un déroulement acceptable du dialogue. Nous sommes toujours en attente du gouvernement pour qu’ils nous associent au dialogue ».

Quitter la version mobile