Site icon Guinéenews©

Bossou: la direction générale de l’IREB se réjouit du retour des animaux et de la relance de l’apiculture dans le corridor

C’est la joie, dans la réserve des biosphères des monts Nimba, plus précisément dans le corridor des chimpanzés qui a été créé pour relier les collines de Bossou, à la grande  forêt du massif des monts Nimba. De nos jours, cet endroit est devenu le refuge des cephalophs, des gazelles, des Guib harnché, des singes. On y retrouve également, plusieurs ruches d’abeilles, installées par l’institut de recherche environnementale de Bossou.

Selon le docteur Paul Lamah, directeur général de l’Institut, « le corridor est désormais un lieu de refuge pour la majorité des animaux. Aujourd’hui, à chacune de nos sorties, nous voyons leurs traces. Une partie du corridor est devenue une forêt primaire. Ce qui nous donne l’espoir d’atteindre notre objectif. Nous avons vu aussi, une colonie de singes, ce qui est une bonne chose. Le corridor n’est pas seulement pour les chimpanzés, c’est pour tous les animaux.»

Parlant des abeilles,  le directeur général nous dit ceci, « nous avons des ruches installées dans le corridor. Nous avons commencé avec 15, grâce à l’appui de nos partenaires.

Ils ont envoyé quelqu’un qui a été formé à Macenta, pour s’occuper de l’apiculture dans le corridor. Parmi les 15 que nous avons expérimentées, 9 sont déjà habitées par les abeilles. Pour maintenir et développer leur cheptel, notre apiculteur utilise différentes techniques d’essaimage naturel.

Certains pratiquent également le piégeage d’essaims à l’aide d’une ruche-piège. On met de la cire dans la ruche, pour favoriser l’essaimage. Dans ce cas, il est recommandé de placer votre piège avant le début de la période d’essaimage.
Pour attirer un essaim, les pièges devront être placés en hauteur sur une assise stable. Ils doivent être situés en zone ombragée afin d’éviter une élévation de la température intérieure aux heures les plus chaudes.
Pour conclure, il est important de placer vos pièges, à l’écart de votre rucher», a-t-il dit.

Quitter la version mobile