Le week-end dernier, des individus non identifiés ont réussi à s’introduire clandestinement dans la cour de l’école primaire qui abrite les installations, à savoir le groupe électrogène de la société électricité de guinée pour extraire le carburant dans les cuves. Les responsables de l’électricité de Guinée EDG parlent de l’explosion de la cuve contenant le gasoil et non de vol.
Alors que les quartiers de la commune urbaine de Boké connaissent un délestage sans précédent de courant électrique ces derniers temps, dans certains quartiers comme Goreye situé en plein cœur du centre ville, on parle de vol de carburants en bandes organisées par certains individus sans foi ni loi. Le dernier cas en date remonte dans la soirée du samedi quand des individus ont réussi à s’introduire dans la cour de l’établissement pour ensuite s’accaparer du câble de connexion qui relie par le groupe et se servir à volonté en carburant. Selon nos sources, le tuyau de conduite qui relie la cuve au groupe électrogène a été percé par des inconnus qui ont emporté des centaines de litres de carburant dans la soirée de samedi à dimanche 18 avril 2021. Sans aucune sécurité, le groupe électrogène de l’EDG qui fournit du courant dans les foyers est implanté dans la cour de l’école primaire dudit quartier et les individus mal intentionnés profitent de l’obscurité avec des bidons pour escalader le mur et procéder à leur sale besogne.
Ce vol a été constaté par le Libanais chargé d’alimenter la cuve d’EDG, selon nos informations .
Interrogé ce lundi matin, le responsable de l’électricité de Guinée EDG à Boké parle d’explosion de la cuve contenant le gasoil: «il n’y a pas eux de vol, plutôt samedi soir la jeunesse du quartier m’a informé qu’il y avait une explosion au niveau du groupe, immédiatement j’ai appelé mes agents, et le P.A. et les Libanais sont venus voir ce qu’il y avait réellement. Il n’y a pas eu de vol, la cuve était là, ça a duré. Il fait chaud donc ça explose, vous savez la centrale thermique, partout où il y a le carburant les gens pensent que ya du vol. Maintenant si ya eu vol ils n’ont qu’à me montrer la preuve et quand ont voit un élément de EDG en train de voler, de le déposer à la brigade de recherche», a démenti Kaba Mory, directeur de l’EDG Boké.
En ce mois de pénitence, ils sont nombreux des citoyens qui passent des moments difficiles pendant la rupture du jeûne notamment pour s’offrir de l’eau fraîche par manque d’électricité dans les foyers.