Des insectes nuisibles du nom de mouches blanches détruisent plusieurs plantations d’orangers dans le district de Walia, situé à 10 kilomètres de la commune de Boffa. L’apparition de ces insectes nuisibles dans les plantations d’orangers, a suscité de la peur chez les paysans agriculteurs des zones affectées.
Ces paysans se sentent sérieusement menacés, et avec l’avenir de tous les exploitants. Selon plusieurs planteurs interrogés à cet effet, cette situation a commencé il y a de cela deux ans. La menace de ces insectes dure donc depuis deux ans. Malgré l’utilisation des pièges, comme la solution de lutte contre l’attaque de ces mouches blanches, prodiguée par le chargé des végétaux de la direction préfectorale de l’agriculture, ces insectes continuent leur propagation.
Pour entretenir sa famille, Mohamed Mansour Camara a trouvé une solution consistant à planter des hectares d’orangers. Mais aujourd’hui, la pérennité de son gagne-pain est menacée par la mouche blanche, un petit insecte aux ailes blanches.
« Cette année, je ne pourrai presque rien vendre de mes oranges, toute ma récolte a été ravagée par la mouche blanche. C’est la troisième année consécutive que cet insecte s’attaque à nos récoltes. J’ai plus de deux hectares et demi, tout est dévasté par ces insectes, nous avons informé la direction préfectorale de l’agriculture, les pièges qu’elle nous a donnés n’ont pas porté solution à nos problèmes. La plupart des habitants de ce district ne vivent que de la production d’orangers. Nous demandons à l’État de nous venir en aide« , a lancé Mohamed Mansour Camara, en guise de Sos.
Cette situation durement ressentie par tous les planteurs du district de Walia constitue un désespoir au niveau des arboriculteurs.
Pour le chargé de la protection des végétaux de la direction préfectorale de l’agriculture de Boffa, Maurice Tamba Milimono, leur direction ne dispose aucun autre produit, à part des pièges : « Nous sommes informés, mais s’il n’y a pas d’autres solutions possibles, on ne peut rien. Sinon les Chinois avaient envoyé les pièges, ça on a distribué gratuitement aux planteurs et je leur ai dit dès que vous constatez la floraison, il faut venir pour regarnir vos pièges avec les produits. Mais eux sauf quand il y a l’attaque, ils font des cris d’alarme, on dit mieux vaut prévenir que de guérir« , a-t-il expliqué.
Poursuivant son intervention, le chargé de la protection des végétaux de la direction préfectorale de Boffa dit qu’ils sont en manque des moyens adéquats pour faire la pulvérisation : « nous n’avons pas d’appareils à grand débit qui font projeter le jet jusqu’au cime. Car avec les appareils manuels là, ça n’a aucun effet. Nous n’avons pas des produits proprement dits pour ça, sauf les pièges. Je ne dis pas l’année prochaine, mais cette année on a reçu aucun produit », a-t-il déploré.