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Bicéphalisme au SLECG : Abdoulaye Sow apporte son soutien à Aboubacar Soumah et tacle ses détracteurs

Le Bureau Exécutif National de l’USTG, à sa tête son secrétaire général, Abdoulaye Sow a rencontré cet après-midi vendredi 9 février, les membres du SLECG dirigé par Aboubacar Soumah. Il a été question pour lui d’apporter son soutien

Devant ses camarades du SLECG, Abdoulaye Sow a déclaré qu’il ne doit pas y avoir de division entre les intellectuels.
« S’il y a des personnes égarées,  qui veulent qu’il y ait la division, si vous refusez, il n’y aura pas de division. Selon les informations que j’ai reçues, toute la Guinée était au 7ème congrès du SLECG. D’où, ramenons les égarés à la maison parce que vous êtes majoritaires. Nous sommes entrain de travailler pour que les autorités comprennent que Aboubacar Soumah est le seul secrétaire général du SLECG (…). Nous avons appris que des loubards viennent souvent vandaliser le siège du SLECG. S’ils étaient légitimes, est ce qu’ils avaient besoin de venir avec des loubards ? Ils ne sont pas dans les conditions nécessaires pour représenter les travailleurs« , a-t-il dit.
Poursuivant, il a rappelé qu’il y a également une espèce de division au sein de l’USTG.
« Des individus qui n’ont jamais appartenu à l’USTG, avaient des soutiens.  Nous avons organisé un congrès devant les autorités. C’est après que les gens sont partis à Mamou, ils ont composé un bureau artificiel qu’on nous a opposé par la suite. Nous avons été jugés et condamnés parce que les soutiens étaient forts. Mais aujourd’hui, tel n’est plus le cas. Nous voulons bien l’unité syndicale », a-t-il clamé.
Prenant la parole, Aboubacar Soumah dira ceci :
« Nous nous sommes toujours battus pour l’unité syndicale. Nous sommes passés par toutes les stratégies pour mettre en place un bureau commun. Ils ont fait un coptage de certains de nos éléments pour organiser un semblant de congrès qu’ils ont appelé SLECG unifié. Cette faction de SLECG a été créée par le gouvernement Alpha Condé. Il était question à l’époque de nous combattre. Aujourd’hui, le gouvernement d’Alpha Condé est parti, ce bureau doit aussi partir« .
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