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Attaque à main armée à Sannoun-Labé : un suspect mis aux arrêts par la police

L’insécurité, on en parle encore dans la région administrative de Labé où des cas de vols et attaques à main armée continuent à défrayer la chronique. Pas plus tard que le week-end dernier, des hommes armés de fusils de guerre se sont fait entendre dans la sous-préfecture de Sannoun, à l’est de Labé. Après une chaude bagarre avec les gardes communaux de la localité, les malfaiteurs ont procédé à plusieurs tirs de sommation avant d’arracher l’engin d’un taxi-motard qui s’est retrouvé, apprend-on, au mauvais endroit et au mauvais moment.

Boubacar Baldé, l’une des victimes de l’attaque retrace la scène : « c’est ma moto qu’ils ont arrachée. Au fait, je les ai trouvés au carrefour Didoun Keinda où ils se battaient avec les gardes communaux de Sannoun. C’est ainsi que je suis arrivé et ils ont pris ma moto pour s’en fuir. Ils étaient deux personnes munis, chacun, d’un fusil PMAK. Mais, ils tiraient en rafales. Ce sont ces tirs qui ont fait fuir les gardes communaux qui sont d’ailleurs partis avec les clés de la moto des assaillants. C’est au moment où ils se sont rendus compte que les gardes ont fui avec leur clé que je suis arrivé et ils ont pris ma moto TVS pour fuir aussi »

Aux dernières nouvelles, l’un des assaillants a été arrêté dimanche et mis à la disposition de la police de Labé. « Après, j’ai alerté la population qui est sortie. On les a recherchés mais, ils étaient déjà partis. C’est ainsi qu’un présumé auteur de l’attaque a été mis aux arrêts hier dimanche. Il s’agit d’un jeune de Sannoun appelé Souleymane. C’est un autre taxi-motard dont je tais ici le nom qui l’a d’abord identifié. Parce qu’il l’a trouvé au lieu de l’attaque le matin avant même l’intervention de la garde communale. En plus, une autre personne l’a également identifié dans la même situation. C’est ainsi qu’il a été arrêté et déféré à la police centrale de Labé. Pour l’instant, on n’a pas récupéré la moto car, les enquêtes sont en cours », précisé Boubacar Baldé.

Il faut signaler que ces pratiques sont très récurrentes dans la sous-préfecture de Sannoun où cette victime a déjà essuyé une attaque du genre, l’année dernière. Cela relance la question sur la prolifération des armes de guerre et leurs corollaires en Guinée.

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