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ATPC : le district de Gbénémou réussit le pari grâce au leadership de son président

Avec l’appui de l’UNICEF, le district de Gbénémou dispose de 73 nouvelles latrines. Gbénémou est un district de la commune rurale de Bossou, Préfecture de Lola, situé à 9 Km du chef-lieu de la commune. Il compte 1867 habitants répartis entre trois secteurs composés de 83 ménages.

Gnadah Gbeimy, Président de district, s’est réjoui de l’implémentation de l’approche ATPC dans son district : « Au début, la majeure partie de nos habitants pensait qu’on venait restreindre leurs libertés. C’est après une série de sensibilisations que la population s’est rendue compte de l’importance d’avoir des latrines, car cela peut nous éviter beaucoup de maladies. Après la construction des latrines, nous avons convenu que quiconque ne les utilise pas, serait amené à verser une amende de 25 000 GNF et si l’on trouve des preuves de défécation derrière ta maison, tu verses encore une amende de 25 000 GNF ».

UNICEF/ I.S. KABA
Gnadah Gbeimy, Président de district de Gbènèmou

A présent, l’hygiène liée aux latrines est bien comprise et exécutée par la population.

Réticent au début, Cemana Fangbé, bénéficiaire, nous confie : « Au début, ma femme me poussait à laisser tomber la construction de notre latrines. Mais j’ai réussi à la convaincre de l’importance de continuer cette construction et elle m’a suivi. C’est ainsi nous avons construit notre latrines et quelques jours après, l’on a senti un changement dans notre hygiène de vie. Car dans le village, il y avait l’odeur de défécation partout. Vous savez, notre forage est souvent en panne et c’est l’eau de marigot que les gens utilisent. Quand il pleut, les déchets du village sont drainés vers le marigot et c’est cette eau que l’on buvait. Cela causait des maladies diarrhéiques surtout chez les enfants qui rampaient ».

UNICEF/ I.S. KABA
Cemana Fangbé, bénéficiaire

En clair, un village assaini est un avantage pour les tout-petits, mais aussi les plus grands, afin que tous puissent s’épanouir sans tomber malade. Pour un suivi rapproché sur le terrain, Jean Mamy, Maire de Bossou, profite des réunions intégrées à la commune tenue chaque mois pour désigner des points focaux dans chaque localité pour le suivi. Ces réunions regroupent les présidents de districts, sages, leaders naturels, forces de l’ordre, les agents de santé communautaire.

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