Iconoclaste jusqu’au bout
Comme il l’a fait en 2018 en invitant à sa prise de fonctions Aboubacar Sylla, porte-parole de l’opposition à l’époque et fondateur de l’Indépendant-Démocrate, un groupe de presse où il a fait ses premières armes en tant que journaliste ; en 2021, il a remis ça en exprimant sa gratitude à l’endroit de l’ancien ministre de la Défense, Dr Mohamed Diané grâce à qui il a été nommé Directeur de la DIRPA et cumulativement comme le porte-parole du département.
« Je dis merci à Dr Mohamed Diané. Je sais qu’en ce moment ce n’est pas un nom qui se prononce. Mais merci à lui. Merci d’avoir fait confiance à ma modeste personne pendant toutes ces années. »
Revenant sur ses quatre années de gestion, il affirme qu’avant son arrivée, le responsable de la DIRPA était plus connu que la DIRPA, elle-même. « Quand je prenais fonction, pour identifier la DIRPA, on l’identifiait à son chef. On disait ‘’là où il y avait Louis Auguste Le Roy’’. Parce qu’il était mieux connu que la DIRPA. Je pense qu’aujourd’hui, on a réussi plus ou moins à inverser cette tendance. On peut ne pas me connaitre, mais tout le monde connait désormais la DIRPA », a déclaré Aladji Cellou.
Révélations sur les événements du 5 septembre
Redorer l’image de marque de la Grande Muette, un véritable sacerdoce pour lui
« On m’a toujours reproché d’avoir trop défendu l’armée guinéenne. Je ne regrette absolument rien. J’ai fait mon boulot, je crois. J’ai dû défendre parfois l’indéfendable, peut-être. Mais pour moi, il fallait soigner l’image de l’armée, il fallait la défendre. On a confondu ça au régime. D’accord… L’armée ne sert pas un régime, mais sert la République. La preuve, celui qui était là est parti, l’armée est restée la même. Cela veut dire quoi ? Que je demande aujourd’hui encore celui qui prend les rênes de la DIRPA, le capitaine Alias, de continuer à soigner l’image de l’armée. Parce que c’est ce qui compte », a-t-il lancé à son successeur.
Quelques acquis majeurs
Faut-il, par ailleurs, souligner que sous le magistère de Aladji Cellou, la DIRPA a été doté d’un studio avec des équipements flambant neufs et une salle de rédaction qui offrait à ses usagers un cadre décent pour le travail. Mais le fait le plus nodal et qui soit sans précédent, c’est d’avoir réussi à établir une relation apaisée entre la presse privée nationale et les différents services de l’armée en tant qu’institution. La disponibilité, la courtoisie ainsi que le savoir-faire à la perfection dont il a toujours fait montre dans la gestion très complexe des informations relatives à l’Armée, seront toujours légion dans les annales de l’histoire de la DIRPA.