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Après la levée des barrages, 176 gendarmes déployés sur les axes routiers du Grand Conakry 

Dans un communiqué rendu public dans la soirée du mercredi 20 octobre dernier, le Comité national du rassemblement pour le développement a ordonné, « avec effet immédiat », la levée de tous les barrages sur toute l’étendue du territoire national, exceptés ceux des frontières.

Après la levée de ces barrages voulue par le colonel Mamadi Doumbouya au niveau de l’ensemble des axes routiers du pays, il était question de trouver une solution sur comment continuer à assurer la sécurité des usagers sur ces axes.

C’est dans ce cadre que le Haut commandement de la Gendarmerie nationale, Direction de la Justice militaire, qui a en charge la sécurité routière en rase campagne, a jugé nécessaire de faire venir les agents de la Gendarmerie routière du Grand Conakry à l’école pour une remise à niveau ayant duré une semaine.

Ils sont 176 agents à avoir bénéficié de cette remise à niveau. Ils seront déployés à travers le Grand Conakry, notamment sur les axes routiers Conakry-Kindia, Conakry-Boké et Conakry-Forécariah.

Selon l’adjoint à l’officier de communication de la Gendarmerie nationale, avec ces agents, les contrôles ne seront pas systématiques. Et que les postes de contrôle seront érigés le long des voies seront visibles à environ 100 mètres.

« Ils font garer le conducteur sur le bas-côté. Ils fouillent le véhicule. Il se peut que l’usager qu’on fait garer pour le contrôle soit en défaut de permis. C’est certes une infraction. On doit lui donner un ticket pour qu’il parte payer l’argent au Trésor public », explique le lieutenant-colonel Aboubacar Saran Bangoura qui précise qu’aucun gendarme n’a le droit de prendre de l’argent avec un usager de la route.

Cette mesure entrée le 29 octobre dernier se manifestera par la prévention et la sensibilisation jusqu’au 30 novembre courant.

« Dans cet intervalle de temps, on ne verbalise pas un usager. On lui fait comprendre qu’il est en défaut de permis et que dans cet intervalle de temps, il faut qu’il se remette dans les normes. Et s’il ne le fait pas, à partir du 1er décembre, les infractions commenceront à être réprimées », indique le lieutenant Aboubacar Saran Bangoura joint par Guinéenews.

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