« Nous appelons les dirigeants du Comité national du rassemblement et du développement (CNRD) à protéger et à garantir les droits humains de l’ensemble de la population guinéenne, victime depuis des années de violations et de répression.
Il faut aussi que les instigateurs du coup d’État indiquent le fondement juridique de la détention du président Alpha Condé. Celui-ci doit être inculpé d’une infraction reconnue par la loi ou remis en liberté immédiatement », formule incessamment Samira Daoud.
Faut-il le rappeler, depuis hier lundi 5 septembre 2021, le pouvoir de Conakry a changé de main. Tôt dans la matinée, les éléments du Groupement des Forces Spéciales ont fait une descente musclée à la Présidence de la République où ils ont réussi à mettre main sur le président Alpha Condé.
Durant les heures qui ont suivi, ils ont dissout le gouvernement et les institutions républicaines, et suspendu la Constitution.