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Amélioration du réseau routier urbain : un point noir en moins !

Nous sommes à Coléah-Domino, au carrefour dit « la cigale ». Nous parlions de cet endroit, très difficile d’accès, il n’y a pas encore longtemps. Et voilà qu’aujourd’hui, l’on constate avec soulagement qu’un changement appréciable s’y est produit, depuis la semaine dernière. Les automobilistes et motocyclistes ont favorablement accueilli la fin des travaux de réfection de ce point noir, fortement décrié il n’y a pas encore longtemps. Il se situait à la jonction de la route du Niger avec celle qui mène au carrefour Fayçal ou Donka, sur l’autoroute. Point besoin de refaire l’histoire. Il faut juste rappeler que de l’eau provenant d’une fuite de canalisation avait fini par remplir l’endroit, tel un étang qui s’élargissait chaque jour un peu plus. Ce phénomène s’était aggravé avec la saison des pluies. La chaussée s’était ramollie sous l’effet de l’eau qui la recouvrait en permanence et aussi, du passage fréquent des véhicules de tous genres, surtout les gros camions. Tout cela avait fini par ouvrir une tranchée large et profonde, cachée sous une eau saumâtre, à la vue des usagers.

Cette situation avait produit de multiples effets collatéraux tels des embouteillages monstres à certaines heures du jour et de la nuit. La nuisance s’aggravait aussi du fait que l’obstacle n’était pas fermé à la circulation ou au moins, signalé par un panneau approprié. C’est ainsi que beaucoup d’automobilistes passant par là, à tout hasard, ont été littéralement piégés. Ils arrivaient et ne sachant rien, ‘’plongeaient le nez‘’ de leur véhicule dans la tranchée large et profonde, recouverte d’eau. Ils se bloquaient là, très longtemps. Pour les en sortir, il fallait l’aide des jeunes qui devaient nécessairement, mettre leurs pieds dans l’eau stagnante pour pousser le véhicule coincé. Quelque fois, cela se passait différemment. Des véhicules, notamment les petites cylindrées pouvaient enregistrer des pannes de carter, suspension, roue, cardans ou pare choc. Et s’ils continuaient leur avancée, c’est l’arrière qui prenait le coup, notamment le pare choc et le pot d’échappement. Ce sont ces séries de tracas qui se produisaient dans cet environnement avoisinant des lieux densément fréquentés comme, la mosquée Kébéya et le siège du département de la sécurité et de la protection civile.

Aujourd’hui, tous ces ennuis appartiennent au passé. Des efforts ont été faits pour réparer l’endroit. Le point noir a disparu, cédant la place à une dalle en béton. Un curage du caniveau en amont et en aval a été réalisé pour une meilleure circulation des eaux usées. Il reste à remettre en lieu et place, toutes les dalles enlevées pour les besoins de l’assainissement. De cela nous parlerons plus tard et quant à la qualité de l’ouvrage, elle sera appréciée à sa capacité à absorber, de façon pérenne, l’incessant flot routier qui le traverse dans les deux sens.

Si le rétablissement de la circulation en cet endroit est très apprécié, il va sans dire qu’il donne aussi l’occasion d’interpeller les pouvoirs publics. Certains citoyens rappellent que la capitale foisonne d’autres points critiques comparables qui doivent être répertoriés et traités de la même façon, sans différer.

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