La récente intervention du ministre de l’Information et de la Communication devant les députés a suscité assez d’inquiétudes dans l’esprit de nombreux professionnels de médias. Et c’est justement pour apporter plus d’éclaircissement sur le bien-fondé du projet de révision des lois L002 et 003 pour l’exercice à venir qu’Amara Somparé, le ministre de la Communication et de l’Information a reçu en audience les hommes de médias ce vendredi 14 décembre 2018.
Les hôtes du ministre Somparé étaient essentiellement composés de responsables et promoteurs de médias, des présidents des associations professionnelles des médias, ainsi que du Syndicat de la presse privée de Guinée.
« Je voulais juste insister sur le fait que les libertés fondamentales consacrées par la Constitution ne seront aucunement remises en question. La dépénalisation des délits de presse, qui est un acquis pour la démocratie et la liberté de la presse, ne sera également pas remise en cause. Tout ce qui est objet de cette révision, c’est uniquement des ajustements administratifs et réglementaires pour permettre d’assainir le cadre de fonctionnement de la presse », a expliqué Amara Somparé.
Poursuivant, le ministre de l’Information et de la Communication a indiqué que les lois sont appelées à vivre et à évoluer pour s’adapter au progrès technologique et aux évolutions sociétales.
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« Il en va de même pour la loi sur la liberté de la presse qui va prendre en compte le développement massif de nouvelles formes de médias comme les web radio, les web TV, et qui va aussi assister l’administration que je dirige dans l’assainissement de la gestion des organes de presse dans ce pays », a-t-il affiché.
L’honneur est revenu au président de l’Association guinéenne de la presse en ligne (Aguipel), par ailleurs, chef de bureau Guinéenews à Conakry, de s’exprimer au nom des hommes de médias.
Amadou Tham Camara s’est félicité de la convivialité qui a caractérisé les discussions que lui et sa suite ont eues avec le ministre Somparé. Toute chose qui rassure le Porte-parole des Associations de presse guinéennes.
« Le ministre nous a donné la certitude que les libertés fondamentales sur la dépénalisation des délits de presse sera toujours garantie dans le nouveau projet de loi. Nous sommes sortis rassurés. Maintenant, nous allons continuer les démarches. Les associations doivent faire des propositions pour améliorer le projet de loi avant que celui-là ne soit soumis à l’Assemblée nationale pour son adoption », a confié à la presse, Amadou Tham Camara.