Sur la nationale Mamou-Dabola, au PK22 à Dindo, le pont est largement lézardée (voir photo). Ce qui amène les usagers à pratiquer un seul côté de l’ouvrage. Comme sur le pont de Linsan, aujourd’hui, effondré, cet ouvrage risque de céder à tour à tout moment.
Sur la nationale Mamou-Faranah, au PK25, un canal de conduite d’eau qui cède, commence à créer un affaissement de la route du côté de la sortie de l’eau. Quand deux véhicules se rencontrent à ce niveau, il y a forcément des risques d’accident à craindre. Toujours sur cet axe routier, le pont métallique à Berteya est en souffrance par manque d’entretien.
Sur la nationale Mamou-Kindia, au PK43 sur le pont de Waka, à quelques kilomètres du pont de Linsan, la ferraille utilisée en lieu et place de la dalle est étroite et découverte. L’entreprise qui a colmaté la partie a utilisé des blocs de pierres. Ce qui n’est pas recommandé, selon des spécialistes.
A Diarabaka, toujours sur la nationale Mamou-Kindia, le pont Grégoire ne dispose plus de parapets. L’eau de ruissellement a fortement érodé les matériaux aux pieds du pont.
Sur la nationale Mamou-Labé, au PK15, un dalot dans la localité de Madina est complètement détérioré. Pour constater la dégradation, il faut descendre jeter un coup d’œil en dessous pour comprendre que rien ne supporte le remblai.
Au regard de ce constat, il est urgent que les autorités en charge des Travaux publics prennent des dispositions idoines en vue d’éviter que des ennuis ne s’amoncellent pour les pauvres usagers.
« Les entreprises qui décrochent les marchés, disparaissent après l’obtention de l’Attestation de Visite. A cause des pluies, il nous est interdit aux Travaux publics de travailler aux mois de juillet, août et septembre », fait savoir Ansoumane Kéita, Directeur régional des Travaux Publics de Mamou.