Dans le cadre de l’enquête sur l’utilisation des 50 millions de dollars destinés à la relance de la Sotelgui, plusieurs témoins ont été entendus par la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF), notamment Mamadi Thalès Condé, ancien Administrateur général des grands projets, la représentante de Huawei Guinée et le conseiller juridique de la même société.
Lors de l’audience d’aujourd’hui, le dernier témoin cité dans le dossier a comparu à la barre. Le conseil du principal prévenu, Oyé Guilavogui, a estimé qu’il était nécessaire de clore les débats et de procéder aux réquisitoire et plaidoiries afin de ne pas prolonger inutilement la procédure, étant donné que son client est encore en détention. À défaut, Me Salifou Béavogui a de nouveau sollicité une mise en liberté de son client.
Le ministère public s’est opposé à cette demande et a sollicité la comparution d’autres témoins, notamment l’ex-directeur général de la Sotelgui, Moussa Keïta, l’ex-financier de la Sotelgui, Bangaly Sano, et Ismaël Kaba, en service à l’ARPT. La Cour a accédé à cette demande et a renvoyé l’affaire au 31 mai prochain pour la comparution des témoins cités, ainsi que pour se prononcer sur la nouvelle demande de mise en liberté provisoire de Oyé Guilavogui.