L’affaire feue M’Mah Sylla a connu son épilogue ce mardi 4 avril au tribunal de première instance de Mafanco. Après plus d’une année depuis la commission des faits, le juge Souleymane I Traoré a condamné les docteurs Patrice LAMAH, Dr Daniel LAMAH à 15ans de réclusion criminelle et Célestin, en cavale, à 20 ans de réclusion avec en sus un mandat d’arrêt contre lui. Quant à Dr Sébory CISSE, il a été condamné à un an de réclusion et au paiement solidaire avec ses co-accusés d’un milliard de nos francs.
Une décision contre laquelle, Me Bernard Feindouno, avocat du Dr Sébory CISSE compte interjeter appel même s’il se dit partiellement satisfait.
« Il est intervenu en tant que médecin parce que c’est ce que la loi prévoit. Mais ce que j’ai déploré en ce qui le concerne d’abord, c’est la qualification sur laquelle il a été poursuivi. C’est-à-dire, de » coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner ». Tout juriste connaît les régimes de coups et blessures volontaires. Donc, on ne peut pas les poursuivre pour ces faits. Parce qu’ils interviennent en tant qu’autorisés par la loi. Donc, je suis à moitié satisfait du verdict. Mon client est condamné pour ‘’risques’’ à un an d’emprisonnement et il a déjà fait plus d’un an. Donc, il est automatiquement en liberté. C’est en cela je suis satisfait. Mais, pour le reste, nous allons interjeter appel parce que la condamnation de mon client au paiement solidaire d’un milliard auquel on ne devait pas l’associer. Il n’a fait qu’assister comme tout autre docteur qui intervient après complications. Il ne pouvait pas aussi refuser de recevoir M’Mah Sylla dans sa clinique. Car, s’il n’intervenait pas, il allait être poursuivi pour non-assistance en personne en danger…’’ ; a-t-il justifier le contexte de l’implication de son client, le docteur Sébory.