Mercredi 7 juin, le tribunal de première instance de Kaloum a rendu sa décision sur la rocambolesque affaire d’échanges de devises opposant Sékou Kaba et plusieurs autres cambistes et orpailleurs aux Guinéens Aissatou Diallo et Boubacar Diallo, le Libanais Mohamed Mohsen MEDH et la société American BEVERAGES. Les prévenus ont été reconnus des faits d’escroquerie et d’abus de confiance. Pour la répression, les personnes physiques ont été condamnées, chacune, à deux ans de prison assortis de sursis et au paiement d’une amende de 25 millions de franc guinéen. Quant à la personne morale, c’est-à-dire la société American BEVERAGES, elle a été condamnée au paiement de 125 millions de franc guinéen.
Solidairement, tous les prévenus ont été condamnés au paiement de cinq milliards de franc guinéen aux parties civiles.
Individuellement, l’homme d’affaire libanais Mohamed Mehdi Mohsen devra payer la somme de 12 milliards à un certain Bhoye. Dame Aissatou Diallo a elle aussi été condamnée à verser aux victimes la somme de 30 milliards de francs guinéens.
Cette décision du tribunal ne passe pas chez les avocats
de la défense. Pour Me Pépé Antoine Lamah, son client Mohamed Mehdi Mohsen est tout aussi victime de dame
Aïssatou Diallo au même titre que les orpailleurs. » Il (son client) a révélé au cours des débats que c’est dame Aïssatou Diallo qui a reçu la somme des orpailleurs et qu’en conséquence, ils ne doivent tendre la main qu’à Dame Aissatou Diallo. Nous ne comprenons pas que les orpailleurs veulent coûte que coûte que ce soit notre client le détenteur de leurs argents. Tout cela parce qu’ils croient à la version dame Aïssatou Diallo selon laquelle l’argent qu’elle leur a retiré a été donné à Medhi Morhsen « , a commenté Me Pépé Antoine Lamah.
« Nous estimons que le verdict qui a été rendu hier était abusé. C’est pourquoi, nous avons fait un appel partiel de cette décision. Au regard des éléments de preuve dont disposons, nous estimons que la Cour d’appel va infirmer le jugement qui a été rendu« , estime pour sa part Me Charles Francis Kpaga Haba.
Ce vendredi 09 juin, le collectif des avocats de la défense devrait animer une conférence de presse sur cette décisio.
Mercredi 7 juin, le tribunal de première instance de Kaloum a rendu sa décision sur la rocambolesque affaire d’échanges de devises opposant Sékou Kaba et plusieurs autres cambistes et orpailleurs aux Guinéens Aissatou Diallo et Boubacar Diallo, le Libanais Mohamed Mohsen MEDH et la société American BEVERAGES. Les prévenus ont été reconnus des faits d’escroquerie et d’abus de confiance. Pour la répression, les personnes physiques ont été condamnées, chacune, à deux ans de prison assortis de sursis et au paiement d’une amende de 25 millions de franc guinéen. Quant à la personne morale, c’est-à-dire la société American BEVERAGES, elle a été condamnée au paiement de 125 millions de franc guinéen.
Solidairement, tous les prévenus ont été condamnés au paiement de cinq milliards de franc guinéen aux parties civiles.
Individuellement, l’homme d’affaire libanais Mohamed Mehdi Mohsen devra payer la somme de 12 milliards à un certain Bhoye. Dame Aissatou Diallo a elle aussi été condamnée à verser aux victimes la somme de 30 milliards de francs guinéens.
Cette décision du tribunal ne passe pas chez les avocats
de la défense. Pour Me Pépé Antoine Lamah, son client Mohamed Mehdi Mohsen est tout aussi victime de dame
Aïssatou Diallo au même titre que les orpailleurs. » Il (son client) a révélé au cours des débats que c’est dame Aïssatou Diallo qui a reçu la somme des orpailleurs et qu’en conséquence, ils ne doivent tendre la main qu’à Dame Aissatou Diallo. Nous ne comprenons pas que les orpailleurs veulent coûte que coûte que ce soit notre client le détenteur de leurs argents. Tout cela parce qu’ils croient à la version dame Aïssatou Diallo selon laquelle l’argent qu’elle leur a retiré a été donné à Medhi Morhsen « , a commenté Me Pépé Antoine Lamah.
« Nous estimons que le verdict qui a été rendu hier était abusé. C’est pourquoi, nous avons fait un appel partiel de cette décision. Au regard des éléments de preuve dont disposons, nous estimons que la Cour d’appel va infirmer le jugement qui a été rendu« , estime pour sa part Me Charles Francis Kpaga Haba.
Ce vendredi 09 juin, le collectif des avocats de la défense devrait animer une conférence de presse sur cette décision.