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Affaire Dr Mohamed Diané : Audience renvoyée pour réquisitions et plaidoiries

L’affaire opposant le ministère public et l’État guinéen à l’ancien dignitaire Dr Mohamed Diané s’est poursuivie ce mercredi devant la chambre de jugement de la CRIEF, avant d’être renvoyée au 23 octobre 2024 pour plaidoiries et réquisitions.

Lors de la précédente audience, la cour avait invité le directeur national du CADASTRE à adresser un courrier au président de la chambre de jugement pour répertorier les domaines du prévenu. Par conséquent, les débats de l’audience d’aujourd’hui ont essentiellement porté sur ce motif de renvoi. Le Président Yacouba Conté a informé les parties au procès que le courrier a effectivement été déposé. Toutefois, dans ce document, le directeur a précisé qu’en ce qui concerne les parcelles situées à Conakry, le résultat des enquêtes serait communiqué dès leur finalisation. D’où la question d’un renvoi pour accorder du temps au CADASTRE.

De son côté, Me Pépé Antoine Lamah, représentant de l’État dans cette procédure, a estimé qu’il y avait bien des domaines recensés au nom du prévenu à Conakry dans ledit courrier, notamment un immeuble à Kaloum, un immeuble à Lambanyi et à Nongo, mais aussi des immeubles immatriculés au nom de ses enfants à Kankan. Estimant donc que les références de ces domaines étaient indiquées dans ledit courrier, Me Pépé Antoine Lamah a indiqué qu’à ce stade de la procédure, tout était réuni pour clore les débats. Il a également ajouté que, s’il devait y avoir un renvoi, que ce soit pour les réquisitions et plaidoiries.

Le ministère public ne s’opposant pas à la demande de la partie civile, la cour a ordonné la clôture des débats et renvoyé l’affaire au mercredi suivant pour réquisitions et plaidoiries.

À rappeler que, dans cette affaire, l’ancien ministre de la Défense du régime déchu est poursuivi pour des faits présumés de « détournement de deniers publics » et est en détention depuis plus deux ans. Malgré le retrait des avocats de la défense en mars 2023 et le choix du prévenu de garder le silence, l’affaire suit son cours.

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