Depuis le lancement des activités liées à la desserte en eau potable au niveau de la commune urbaine de Lélouma, il y a de cela huit mois, la Société des Eaux de Guinée (SEG) enregistre à chaque deux mois un manque à gagner d’environ 35 millions de francs guinéens, a appris Guinéenews.
Interpellé par rapport à cette situation, Mamadou Gando Barry, le directeur préfectoral de la SEG précise : » Pour desservir de façon régulière nos clients, nous devons allumer les groupes électrogènes pour le pompage pendant dix heures par jour. Et nous consommons 100 litres de gasoil. C’est ce qui équivaut à 1 millions de nos francs par jour. C’est dire qu’en une période c’est à dire 60 jours, nous consommons seulement en carburant une somme de 60 millions. Et ce, sans compter les prix des produits par lesquels nous traitons l’eau. (…). Avec toutes ces dépenses, si tous nos clients qui s’élèvent à près de 470 abonnés payent leur factures, nous ne mobilisons qu’ environ 26 millions seulement pour les deux mois. C’est juste pour vous dire que la société des eaux de guinée fait un déficit d’environ 35 millions GNF de nos francs par période. C’est à dire à chaque deux mois nous avons un manque à gagner d’environ 35 millions. Car chez nous, les factures sont payées à chaque deux mois », révèle le directeur.
Malgré ce manque à gagner, la SEG entend effectuer des travaux d’extensions dans 8 autres secteurs du centre-ville: « la direction de la SEG de Lélouma, a reçu de nos jours des demandes d’extensions du réseau dans huit autres secteurs de la commune urbaine. J’ai remonté à la hiérarchie cette préoccupation, et aujourd’hui, c’est avec plaisir que je vous annonce que le bon de commande pour l’extension a été signé par le directeur général et la démarche est en bonne voie », se réjouit le directeur.