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Abidjan (RCI) : des journalistes africains à l’école des enjeux liés à l’eau et à l’assainissement

Ils sont au nombre de 21 journalistes venus de 21 pays francophones et anglophones d’Afrique à suivre depuis ce vendredi 17 février à Abidjan, en Côte d’Ivoire, une session de formation portant sur l’eau et l’assainissement inclusif à l’échelle de la ville (CWIS).

Cet atelier de formation qui durera deux jours (du 17 au 18 février) se tient en prélude au 21ème congrès de l’Association Africaine de l’Eau (AAE). Il vise à renforcer non seulement les capacités des professionnels des médias sur les questions de l’eau et l’assainissement, à susciter leur intérêt pour les activités de l’AAE mais aussi assurer une large couverture médiatique à l’échelle du continent, du congrès 2023 qui se tiendra du 19 au 23 février 2023, toujours à Abidjan.

« L’intérêt pour les hommes de médias est qu’on considère qu’ils jouent un rôle extrêmement important dans la diffusion de l’information et je sais que le rôle de l’Association Africaine de l’Eau (AAE), c’est principalement de faire du plaidoyer pour amener à ce qu’il y ait un changement de comportement à l’effet d’amener les États à considérer davantage le secteur. Et cela ne peut se faire sans que l’information soit apportée vers ces gens. Je pense que les journalistes jouent un maillon extrêmement important dans ce que nous faisons. Il est apparu au cours des réflexions que nous avons menées au sein de l’Association de l’Eau, de faire des journalistes, des alliés indispensables et de les former. Parce qu’il est vrai que pour diffuser l’information, il faut accéder à l’information. C’est pourquoi nous voulons les appuyer pour qu’ils comprennent davantage le défi qui se pose dans le domaine de l’assainissement et de l’eau pour maintenant mieux relayer l’information au grand public pour que les changements de comportement puissent s’opérer et de sorte que l’assainissement soit géré autrement « , a déclaré Dr M’Baye M’Beguere, Coordinateur principal de l’Association Africaine de l’Eau.

Au cours de cet atelier, l’occasion a également été donnée de présenter les cas d’études réalisés par l’Organisation Mondiale de la Santé et de l’UNICEF.

Selon les analyses faites, d’ici 2023, des milliards de personnes dans le monde n’auront pas accès à l’eau et à un assainissement. A moins que des efforts considérables ne soient déployés pour améliorer le taux de progrès actuel.

C’est pourquoi Dr Siméon Kenfack, Directeur de programme de l’AAE, a souligné que « 4,5 milliards n’ont aujourd’hui pas accès à des installations d’assainissement gérées en toute sécurité. » Selon lui, cette formation vise à amener tout le monde à s’intégrer pour que tous bénéficient de l’eau et de l’assainissement. C’est pourquoi il précise qu’il est nécessaire que les journalistes, après cet atelier, partagent les connaissances acquises.

Ainsi, à travers une vingtaine de journalistes venus des pays d’Afrique, soit un pourcentage de 33%, pourra couvrir toute l’Afrique avec l’information sur l’eau et l’assainissement, a martelé le Directeur des programmes de l’AAE.

De notre envoyée spéciale, Magnalén Traoré, depuis Abidjan, Côte d’Ivoire pour Guinéenews

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