Le projet Assainissement Inclusif à l’échelle de la ville (CWIS) a tenu une session lors du 21e Congrès international de l’AAE. Il s’agissait entre autres de presenter aux opérateurs et municipalités , un système de données dans le service d’eau et à l’assainissement, afin qu’ils puissent prendre des décisions effectives.
Pendant cette session, cinq présentations ont eu lieu. Et pour Moussa Seck, Directeur des services aux membres de l’AAEA : « chacune a servi de préciser des indicateurs qu’on devrait suivre pour avoir des données qui sont fiables. Donc, l’idée c’est d’orienter les compagnies d’assainissement et les régulateurs pour qu’ils puissent planifier. Parce que sans données, on ne peut pas. On veut montrer à ces régulateurs qu’il y a des services qui existent aujourd’hui et qui peuvent leur permettre de collecter les données et de prendre les bonnes décisions.
Les indicateurs sont multiples. Aujourd’hui, c’était le secteur de l’assainissement. Le taux de couverture en assainissement, quels types de toilettes, on a dans les maisons, quelle est la fréquence des vidanges, quelle est la volonté de ces ménages à payer ces services d’assainissement. En ce qui concerne les boues de vidange, c’était de voir combien de boues on est en train de collecter et traiter dans les stations de traitement de ces boues de vidange » , a-t-il expliqué.
Poursuivant, il ajoute : « qu’à travers cette présentation, nous avons monter aux régulateurs présents qu’il est possible aujourd’hui parmi les services développés de pouvoir avoir des données fiables et pertinentes.«
Par ailleurs, le Directeur des services martèle qu’après cette session, Il s’agira maintenant de faire le suivi au niveau de ces régulateurs et participants, pour que cette connexion se passe entre les développeurs de ces systèmes et pour qu’ils puissent continuer à éveiller les Etats africains.
Magnalen Traoré, envoyée spéciale de Guineenews à Abidjan