
Selon plusieurs témoignages recueillis sur place, les crépitements étaient à la fois intenses et prolongés, provoquant un climat de panique généralisée. « Nous n’avons pas fermé l’œil de la nuit. On ignore ce qui s’est réellement passé, mais ce matin, nous avons aperçu des traces de sang au sol, ce qui laisse craindre des blessés », confie un résident, visiblement inquiet.
Au lever du jour, d’importants dégâts matériels étaient visibles dans le quartier. Plusieurs portails de concessions ont été défoncés, des vitres brisées et des toitures perforées par des projectiles. Des traces de sang ont également été observées à divers endroits, renforçant l’angoisse des riverains.
À la suite de ces événements, un important dispositif sécuritaire a été déployé dans la zone. Des agents du Groupement des forces spéciales, appuyés par des blindés, ont mené une vaste opération de ratissage dans plusieurs secteurs de la commune. Des éléments des forces de l’ordre et de la protection civile étaient également mobilisés, tandis que le périmètre demeurait fortement sécurisé. L’accès à la zone de l’incident a été interdit à la presse.
La présidente de la délégation spéciale de la commune de Sonfonia s’est rendue sur les lieux dans la matinée. Toutefois, aucune déclaration officielle n’a été faite concernant les circonstances exactes de l’incident.
À ce stade, l’origine des tirs demeure inconnue et aucune communication officielle n’a encore été publiée par les autorités compétentes. Malgré la tension observée en début de journée, un retour progressif au calme est constaté. Au marché de Sonfonia Africof, les activités commerciales reprennent timidement, tandis que la circulation routière a presque retrouvé son rythme habituel.
Les habitants, quant à eux, restent sur le qui-vive. Ils affirment que les tirs d’armes automatiques et de fortes détonations ont résonné de manière continue pendant près d’une heure, laissant derrière eux peur, incompréhension et de nombreuses interrogations.

