C’est l’agence guinéenne de la sécurité routière (AGUISER) qui est chargée de l’implantation de la signalisation routière. Celle-ci comprend, les feux sémaphoriques, la signalisation horizontale (marquage au sol) et celle verticale (panneaux et balises).
Voyons ce panneau implanté en bordure de route. Il est placé là, pour jouer le rôle qu’on lui reconnaît : faciliter la circulation et contribuer au renforcement de la sécurité routière. L’information qu’il donne aux usagers, leur permet de mieux conduire. Pour cela, il leur suffit de se conformer au message qu’il leur transmet.
Ici, il s’agit d’un panneau d’indication qui signale la position d’un passage pour piéton. On voit même le marquage au sol y afférent. Il est plutôt délavé, à la limite de l’effacement, il faut le dire !
Mais, aujourd’hui, à voir ce panneau, on est enclin de dire qu’il est tout, sauf un panneau de signalisation. Il est plutôt devenu un panneau d’affichage. On y a apposé, comme cela se voit de plus en plus fréquemment, des papiers annonçant un évènement culturel ou sportif : spectacle, match, tournoi sportif ou tout autre fait, pour lequel des pseudo-organisateurs veulent mobiliser du monde.
Hélas, comme nous venons de le dire, quoique négative, cette tendance est en train de se généraliser. A l’heure qu’il est, on voit de nombreux panneaux soumis à la même pratique destructrice, à travers la ville.
Se servir des panneaux pour afficher des annonces, est une pratique proscrite par les textes en vigueur. On l’assimile à une destruction d’édifice public, qui reste une infraction punissable. D’ailleurs, la loi sur la protection du patrimoine routier national, en fait bien mention. Elle sanctionne tout usager ou citoyen qui se rend coupable de détériortion ou de destruction d’édifice routier.
C’est l’agence guinéenne de la sécurité routière (AGUISER) qui est chargée de l’implantation de la signalisation routière. Celle-ci comprend, les feux sémaphoriques, la signalisation horizontale (marquage au sol) et celle verticale (panneaux et balises).
Au titre de la cette dernière, des milliers de panneaux ont déjà été implantés. C’est un investissement, assez onéreux, que l’Etat a consenti pour le renforcement de la sécurité routière, dans notre pays. Il est donc important et même essentiel, que ce patrimoine soit préservé, à tout prix !
Cela doit commencer par la genèse, c’est-à-dire, par l’interdiction formelle d’utiliser les panneaux de signalisation comme supports d’affichage. Non seulement, cela les masque et empêche que les usagers les lisent, pour bien conduire, mais aussi, cela les détruit. On s’en rend compte, à l’arrachage des papiers qui y sont collés. En général, le panneau perd toujours de sa lisibilité initiale. Et c’est tout le monde qui perd : l’Etat, le contribuable-usager et la sécurité routière.

